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Où donc aller avec cent chats ?

Un jugement assez intéressant a été rendu hier par le juge Taschereau.

Le propriétaire de l’immeuble portant le no 401 de la rue Rivard poursuivait sa locataire, Mme Brassard, pour $10, le prix d’un mois de loyer dû.

En même temps, le propriétaire demandait l’expulsion de sa locataire parce qu’elle gardait chez elle une centaine de chats, ce qui rendait les prémises [sic] tout à insalubres pour les autres locataires.

Pour sa défense, la femme Brassard dit qu’elle était veuve et prenait plaisir à garder chez elle tous les chats qui s’y réfugiaient.

Cette plaisanterie fut jugée un peu singulière par le juge Taschereau.

Finalement le tribunal résilia le bail entre les parties, et condamna la femme Brassard à évacuer les prémises ainsi que ses chats, sous un délai de 48 heures.

 

Le Bulletin (Montréal), 15 janvier 1905.

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