La Journée mondiale de l’enfance (20 novembre)
Au Québec, il y un peu plus d’une centaine d’années, plusieurs de nos enfants meurent avant d’atteindre 5 ans. Le grand livre sur l’histoire de l’enfant québécois au 20e siècle est à venir.
Ici, cette brochure, publiée en 1906 par le Conseil d’hygiène de la province de Québec, l’ancêtre du ministère de la Santé et des Services sociaux, propose en une dizaine de pages une réflexion sur la qualité du lait à donner aux enfants et les soins pendant leurs deux premières années de vie.
On ne le sait pas encore, mais il faudra s’engager dans un combat d’une cinquantaine d’années pour sauver nos enfants de la mort : la pasteurisation et la bonne conservation du lait, la santé des mères elles-mêmes durant leur grossesse, une importante hygiène de vie à la fois pour la mère et l’enfant, la mise sur pied d’un réseau d’unités sanitaires pour assurer un suivi médical et infirmier, la vaccination, etc.
En 1950, pour la première fois, une majorité de femmes accouchent à l’hôpital. Mais ce fait ne jouera pas, car nous maîtrisons alors la mortalité infantile. Désormais, on travaillera sur la périnatalité.
À la vérité, ce sont nos mères et nos grands-mères qui, dans notre histoire, ont sauvé nos enfants.
Pour certaines observations de la vie des enfants québécois d’aujourd’hui, voir ce billet sur le site de la Société Radio-Canada. Et cet article d’Amélie Daoust-Boisvert dans Le Devoir du 22 novembre.