Pauvres facteurs !
Pas facile la vie de livreur de courrier.
Nous rencontrons tous les jours dans notre bonne ville de Montréal des facteurs qui portent des fardeaux de mulets, des fardeaux que l’on ne devrait pas demander à un chrétien de charroyer sur ses épaules dans un pays civilisé.
Nous appelons l’attention du Maître Général des postes sur la cruauté qui s’exerce dans son département et en son nom à Montréal.
Nous ne savons pas si le même état de choses existe dans d’autres villes.
Les facteurs sont insuffisamment payés et ne sont pas traités comme des êtres humains.
Ils ne sont pourtant pas des mulets !
La Patrie (Montréal), 25 novembre 1903.
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