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Recherches poursuivies, c’est confirmé

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Le moussu magnifique est bien le Satyre fauve d’Amérique (Coenonympha inornata inornata, Inornate ringlet). Louis Handfield (Les Papillons du Québec, Éditions Broquet, 2011, p.188) dit qu’il est très commun dans la région 2, la mienne.

Il aime les orées et les clairières, les forêts de pruche, les boréales, les prés ouverts de préférence humide, les champs et même la toundra au Nord.

On sait que beaucoup de papillons québécois ne connaissent qu’une génération par année. Au sujet de celui-ci, l’entomologiste ajoute : «Fait intéressant, on a récemment signalé une seconde génération annuelle dans le sud-ouest du Québec. Cette génération produit toutefois beaucoup moins d’individus que la première, elle est occasionnelle selon l’avance des saisons et elle est toujours beaucoup moins commune que la première, sinon rare.»

Le papillon «est actuellement en expansion, ayant, par exemple, été observé pour la première fois à Rimouski en 1974 et il se récolte maintenant en Gaspésie et au Nouveau-Brunswick où il est devenu assez commun.»

Cela dit, je devrais sans doute l’échapper bientôt, sa vie de papillon arrivant à terme.

Pour davantage de renseignements sur ce papillon, voir le résumé en anglais d’un article de Bernd Heinrich dans la revue Ecology, juin 1986.

Voir aussi la page du Système canadien d’information sur la biodiversité.

P. S. La vie est vraiment étonnante. C’est la disparition de ma grange qui a amené chez moi cette nouvelle espèce. La richesse n’a fait que changer de couleur. Précédemment, le lieu ne pouvait être apprécié par ce papillon, l’endroit n’offrait pas un des espaces qu’il aime. L’endroit maintenant libre et faisant place à un petit pré aux herbes diverses, il est accouru. Ce lieu était désormais le sien.

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