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«La croisade anti-féline»

Zoa

Zoa

 

Si à Québec, en 1880, on débat du nom à donner à la terrasse — Dufferin ou Frontenac — à New York, ennemis et partisans des chats s’affrontent.

Le projet de taxer les chats et d’exterminer ceux qui refuseront de se soumettre au paiement de l’impôt [sic] à New-York, dit le Courrier des États-Unis, soulève de nombreuses protestations de la part des dames, particulièrement de celles qui ont coiffé Sainte-Catherine [qui ont donc plus de 24 ans]. Le Herald a reçu des centaines de lettres à ce sujet.

Une correspondante déclare que toute femme, qui aurait à choisir entre la compagnie d’un chat et celle d’un alderman, opterait pour le chat. Une autre, tout en reconnaissant que les sérénades nocturnes des matous sont désagréables, fait remarquer que le chant de guerre des moustiques est plus agaçant encore, et que cependant personne n’ose taxer ces insectes. Une troisième dame est d’avis que le docteur Tanner constitue une puissance plus intolérable que tous les chats réunis.

Un correspondant peu galant offre de contribuer pour $250 à la construction d’un pound [un étang], où l’on mettra pêle-mêle les chats et les vieilles filles qui possèdent un ou plusieurs de ces animaux.

 

Le Canadien (Québec), 28 juillet 1880.

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