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Nous avons raison de craindre la foudre

Sous la pluie unHier, pendant une vingtaine de minutes, il y eut tonnerre et éclairs chez moi. Étant jeunes, nous doutions de la sagesse de nos mères qui reprenaient leurs conseils en temps d’orage, lorsque la foudre risquait de frapper. «Ne te place pas dans un courant d’air à la fenêtre.» «Ne sois pas pieds nus sur terre.» «N’utilise pas le téléphone.» Etc. Ça n’avait de cesse. On croyait nos mères bien peureuses.

À consulter les journaux québécois anciens depuis treize ans, je ne cesse de constater les comportements imprévisibles de la foudre qui soudain frappe. Voyez celui-ci dans La Patrie du 24 juillet 1883.

La tempête d’avant-hier a causé de grands dommages en bien des endroits dans la province de Québec. Les récoltes ont particulièrement souffert. Une dame Larose de St-Jean-Chrysostôme a été tuée par la foudre dans la cave de sa maison, où la frayeur lui avait fait chercher un refuge.

Risible ? Pas certain. On croit que la maison, un abri de bois, protège. Mais la cave est un milieu bien humide. Au plancher souvent en terre, à l’époque.

Finalement, nos mères savaient la foudre.

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