Aviez-vous demandé des Tarins des pins ?
Ici, ils sont 24. Bien plus, à proximité, sur une branche, mais on ne le voit, un d’entre eux demande à être nourri, immobile et battant des ailes, signe que les tarins ont finalement niché dans l’Arche.
C’est l’abondance. On procrée même. Aussi précocement que le Geai bleu, l’Étourneau sansonnet et la Tourterelle triste.
Et quatre tarins sur la branche, en bas à gauche, se demandent s’il reste encore de la place. On les dirait décontenancés.
Au retour, à Québec, en plein boulevard René-Lévesque, deux Canards colverts filaient en droite ligne vers l’ouest. En plein cœur du quartier Montcalm. On dira après que la Terre s’en va chez le diable.
Si la terre s’en va chez le diable, il reste encore heureusement des petits oasis, des petites bulles du paradis terrestre qui continuent d’exister…
Parfois même, j’ai vraiment l’impression qu’à plus d’un point de vue, la vie de la nature s’emmieute par rapport ce qu’elle était voilà quelques années. Il n’est pas vrai que tout s’en va à vau-l’eau. Une partie de l’humanité commence vraiment à réagir.