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Les vitrines séductrices

magasin Gagnon Chicoutimi

L’idée de vitrines commerçantes dans les villes nous est venue des Anglais au 19e siècle. Il n’y a pas de doute qu’elles sont là pour séduire. Un chapelier de Saint-Jean-sur-Richelieu ne le cache pas, d’ailleurs, dans sa publicité.

De toutes les jolies vitrines de la rue Richelieu qui égaient la vue tant par le goût apporté à leur décoration que par la variété des marchandises qui les encombrent, certainement celles de M. C. Bessette, chapelier, sont classées au premier rang.

Le blanc mat de ses vitrines attire l’œil, le soir surtout quand les arcs électriques les inondent d’une clarté éblouissante et permettent de jeter un regard d’envie sur les chapeaux de toutes sortes, à la mode récente, les chemises, cols et fauxcols superbes, les vêtements de dessous pour homme et jeunes gens.

Tout cela invite à entrer chez M. C. Bessette qui est à même de satisfaire les plus exigeants.

 

Le Canada français (Saint-Jean-sur-Richelieu), 18 mai 1894.

La photographie de la façade du magasin général Gagnon & Frères, à Chicoutimi, reconstruit après l’incendie de 1912, est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Saguenay, Fonds Joseph-Eudore Le May, cote : P90,S67353. Le magasin est doté «de grandes vitres donnant sur le rue, ce qui permet d’étaler la marchandise à la vue des passants. L’édifice comporte deux étages, dont le dernier non utilisé par le commerçant est converti en un logement. Les départements de nouveautés et d’épicerie sont situés au rez-de-chaussée.» Sur la fiche de cette photographie à la BANQ, on précise que ces renseignements proviennent des volumes Nos souvenirs prennent vitrine et Chicoutimi, 150 ans d’images.

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