Quand ça presse
Que nous le voulions ou non, êtres vivants, nous avons des besoins naturels à assouvir après quelques heures.
À Québec au début des années 1880, il n’y a pas de toilettes publiques facilement accessibles dans la rue. Alors, on se soulage à la porte Kent, une porte franchement moins fréquentée que la Saint-Jean et la Saint-Louis.
Le 21 avril 1883, le quotidien Le Canadien écrit :
Nous mentionnerons pour le moment le passage sud de la porte Kent, qui est devenu un endroit pestilentiel d’où l’on s’éloigne en se bouchant le nez.
S’il est impossible d’y exercer une surveillance assez active, il serait préférable de fermer ce passage où d’ailleurs on ne passe que rarement.
Contribution à une histoire de la vie en ville. :-)