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Mon ami, le Bruant chanteur

Bruant chanteur unIl est rentré hier, le 3 avril.

Faute d’avoir le vrai Rossignol qu’ils avaient connu en France, les premiers Français arrivés ici l’ont appelé «Rossignol». Et le nom lui est resté jusqu’au 20e siècle.

Je l’appelle mon ami, car il est le seul, depuis quarante ans maintenant, de façon sûre, à venir vivre ici sa vie pendant plus de six mois, soit de mars ou avril jusqu’en octobre.

Vous vous intéressez aux dates de retour chez moi de ce cher oiseau, voir ce billet.

Bruant chanteur deuxBruant chanteur trois

5 commentaires Publier un commentaire
  1. Louis Bélanger #

    Tu es chanceux cher Jean de pouvoir entendre le chant du Bruant pendant six mois. Dans ma forêt de l’Ange-Gardien, encore toute enneigée, il n’y reste qu’environ quatre mois. Cette année je tenterai de bien noter son arrivée et son départ.

    4 avril 2016
  2. Jean Provencher #

    Mais, cher Louis, il ne chante pas pendant six mois. Il va commencer à chanter sous peu. Et, dès que les petits seront nés, il évitera de chanter pour ne pas alerter les prédateurs. Puis, la progéniture devenue autonome, il reprendra son chant, mais jamais de manière soutenue comme en avril et mai. À vrai dire, j’aime sa présence tout autour de moi, de ma maison et sur mon terrain de fardoche et de buissons. C’est de cette manière qu’il m’accompagne. Ça semble être pour lui le lieu idéal.

    4 avril 2016
  3. Louis Bélanger #

    J’ignorais tout ça. Est-ce un peu la même chose pour les autres espèces, dont le bruant à gorge blanche ?

    4 avril 2016
  4. Jean Provencher #

    Tout à fait. En règle générale, le silence, parfois complet, se fait quelque part en juillet. Il y a bien le merle qui a du mal à abandonner sa mélopée, l’Hirondelle bicolore sur un fil qui y va de sa jasette caillouteuse, le Chardonneret jaune en vol, heureux que tout l’espace lui appartienne, la Tourterelle triste et sa voix enrouée les jours de belle chaleur, le roselin pourpré prenant plaisir à la vie tout autour. Mais quand même, à compter de la mi-juillet, nos lieux de vie deviennent plus silencieux.

    C’est pour cela qu’il faut avoir les oreilles bien grandes en mai et juin.

    5 avril 2016
  5. Louis Bélanger #

    Merci pour toutes ces informations Jean.

    5 avril 2016

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