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Le nouvel an chinois

partie du quartier chinois a montreal

C’est aujourd’hui même, cette année, en 2016, le nouvel an chinois. Basculons 115 ans en arrière. Cette année-là, le Jour de l’an des Chinois coïncident avec le Mercredi des cendres des catholiques.

Pour fêter la nouvelle année chinoise, le chroniqueur Paul Falcon nous propose un souper bien agréable dans le quartier chinois montréalais.

L’ère de pénitence est commencée pour nous. Les Chinois, gens de contradiction, font tout le contraire et fêtent leur jour de l’an. Ils ont commencé lundi et continueront jusqu’à samedi.

Une semaine entière de prières selon Confucius et de réjouissances selon Bacchus. On va banqueter ferme aux environs de la rue Lagauchetière. Et c’est alléchant de manger chez les Chinois.

Un rédacteur de la Patrie a beau nous dire que la cuisine est douteusement propre, que les ustensiles sont peu clairs et le marmiton peu ragoûtant, il est si invitant de boire le thé doré dans les fines petites tasses de porcelaine transparente et de manger le poulet au cari, au milieu d’un décor de rêve, de parasols aux couleurs délicates et d’éventails aux dessins curieux.

Les fleurs aux senteurs subtiles et les lys sacrés s’érigent dans les vases bizarres où sont représentés des mandarins administrant la justice ou des Boxeurs massacrant les étrangers au nom des dieux du Céleste Empire. L’encens brûle; la gaieté est tamisée; la conservation est discrète.

Allons dîner chez les Chinois !

 

L’Avenir du Nord (Saint-Jérôme), 21 février 1901.

La photographie d’Antoine Désilets prise dans le quartier chinois à Montréal durant les années 1960 est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec dans le Vieux-Montréal, Fonds Antoine Désilets, Vie professionnelle, Sujets photographiques, Économie, cote : P697, S1, SS1, SSS6, D23.

Pour la datation de la photographie, mon ami Paul me dit que je suis dans les pommes de terre, car les automobiles et camions seraient postérieurs à 1970. Cela me donne l’occasion de vous dire que je surveille toujours, avec précaution, mes références, à moins d’un rare oubli. Et je m’en remets toujours à ce qui est indiqué. Ici, la fiche de Bibliothèque et Archives nationales du Québec dit «1960-1970».

P. S. Je ne sais Vous, mais moi j’aime beaucoup la cuisine chinoise. À Québec, l’un des secrets les mieux gardés est le resto Chez soi la Chine, rue Saint-Stanislas, à l’intérieur des vieux murs.

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