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Le pont de glace entre Québec et Lévis tant attendu

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Le correspondant à Québec de L’Étendard [Montréal], le 6 février 1883, exulte.

Enfin nous l’avons ce pont tant désiré. En dépit de tous les efforts faits par la compagnie des traversiers, le pont a pris hier soir entre Québec et Lévis. 

Dès que l’heureuse nouvelle a été connue, une foule considérable s’est transportée sur les quais pour s’assurer du fait. Les moins timides ont voulu étrenner immédiatement le pont de glace. Une dizaine de personnes, puis une centaine, puis finalement plus de deux cents personnes avaient pris possession, à dix heures, du pont.

Le pont présente une belle surface unie. Il est pris — comme on dit vulgairement — à la glace vive.

 

La photographie du pont de glace vers 1900, une vue prise sur le fleuve, est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Québec. Fonds J. E. Livernois, Portraits et autres photos-reportages, cote : P560, S2, D2, P11481.

4 commentaires Publier un commentaire
  1. Esther #

    Pas plus tard qu’hier après-midi, une discussion avec mon frérot qui remettait en doute la présence d’un pont de glace entre Québec et Lévis… Aaaaaaaaah… J’ai trouvé sur votre blog, cher Jean, de quoi lui mettre sous le nez ! Tout plein d’articles et d’images d’époque… Merci !

    7 février 2016
  2. Jean Provencher #

    Merci infiniment, chère Esther. Vous savez, j’ai même bâti une chronologie des ponts de glace entre Québec en Lévis depuis 1608. Le premier s’est produit à l’hiver de 1631-1632. Samuel de Champlain, au printemps 1632, s’est fait dire que le fleuve avait gelé en son absence entre la Ville et la rive sud.

    7 février 2016
  3. Francine Lessard #

    Bonjour!

    Ma mère me racontait qu’il y avait un pont de glace aussi entre St-Joachim et l’Île d’Orléans. Ses grands-parents faisaient le voyage pour visiter la parenté sur l’Île!
    Ça m’a toujours fait rêver!

    Bonne journée à vous et bon anniversaire en retard!
    Francine

    9 février 2016
  4. Jean Provencher #

    Le pont de glace entre l’île d’Orléans et la côte de Beaupré devait se former quasi annuellement, chère Francine, car ce bras du nord ne connaissait pas un courant très fort, d’autant plus que le fleuve est peu profond à cet endroit.

    Merci beaucoup pour vos bons souhaits.

    9 février 2016

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