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Et arrêt sur l’onagre

Onagre

Toujours de E.-Z. Massicotte, dans La Patrie du 17 septembre 1898.

Onagre commun

Œnothera biennis

Famille des onagrariées

 Je traduis librement d’un auteur américain les lignes suivantes :

«À l’ouest, le firmament est empourpré par le soleil couchant. Les oiseaux s’envolent vers leurs nids. Le bourdonnement de l’abeille est remplacé par les notes aigües de quelques autres insectes. Une à une, les fleurs referment leurs délicats pétales.

«Mais voyez ! cette fleur commune sur le bord de nos routes, qui ne montre au soleil brillant qu’une corolle non épanouie, est sur le point de se transformer. Les pétales s’épandent en larges fleurs jaunes pâles ! Merveilleux instinct que celui de ces fleurs qui respirent lorsque la chaleur du jour est tombée.

«Pourquoi certaines fleurs s’ouvrent-elles le soir, alors que leurs voisines préfèrent la pleine lumière du jour? Nous ne pouvons le dire, pas plus que nous pouvons donner la raison pour laquelle certains aiment mieux prendre leurs ébats pendant la nuit.»

De son côté, Alphonse Karr dit :

«Jamais l’énothère ne développe sa corolle avant que le nénuphar n’ait replié ses pétales.»

C’est la raison pour laquelle les Anglais lui ont donné le nom de «Evening Primrose».

 On lui donne aussi le nom d’Énothère ou herbe aux ânes, de deux mots grecs : «onos» âne et «chérapatux».

 E. Z. Massicotte.

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