Une sœur dans le lointain

Il faudrait vivre dans l’isolement quasi complet pour ne pas avoir attrapé cette nouvelle cette semaine. En quelques instants, celle-ci a fait le tour du monde. Et avec raison, on l’espérait tant, depuis si longtemps.

Le télescope spatial Kepler a aperçu dans la constellation du Cygne une planète qui tourne autour de son soleil en 385 jours, qu’on espère rocheuse plutôt que gazeuse, et qui est à une distance de son soleil semblable à la nôtre de notre soleil. Bref, elle dispose de quelques-unes des conditions de base pour que la vie y fleurisse.

Pour le reste, nous vivons pour l’instant d’espérance.

J’ai aimé cette semaine dans le quotidien de Québec Le Soleil, du 24 juillet, les mots de Robert Lamontagne, professeur d’astrobiologie à l’Université de Montréal. On cherchait le saint Graal, on l’a peut-être trouvé. La détection de la vie extraterrestre est pratiquement à notre portée. Si l’on regarde la grande histoire de l’humanité, nous sommes la génération qui va connaître la réponse. Je dis souvent à mes étudiants que dans 50 ans, ce sera un fait historique inscrit dans les livres.

L’illustration de la Terre et de notre sœur lointaine (une composition d’artiste, bien sûr) apparaît sur le site de la NASA qui rendait publique la nouvelle le 23 juillet.