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Saint-Prosper de Champlain

saint prosper rue principale

Jamais n’avons-nous parlé de Saint-Prosper de Champlain, une communauté rurale mauricienne. Ce communiqué coloré en provenance de cette paroisse paru dans le bi-hebdomadaire trifluvien Le Bien public du 10 février 1911 nous en donne l’occasion.

La semaine dernière fera parler d’elle par ses tempêtes; la neige est abondante, le froid excessif et les trains de la malle très en retard.

Notre couvent est fermé pour une quinzaine à cause d’une épidémie de rougeole qui sévit dans la paroisse et atteint un grand nombre d’enfants; heureusement qu’il n’y a pas de mortalité.

On nous dit que M. Théophile Cloutier qui s’était estra-pied est beaucoup mieux.

L’estra-pied est assurément estropier, un mot ancien qui a longtemps eu cours, mais n’est plus guère utilisé aujourd’hui au Québec. J’aime beaucoup ce mot hors de l’ordinaire. Selon le Petit Robert (2007), il remonte à 1529, soit cinq ans avant que Jacques Cartier prenne possession du Canada au nom du roi de France, et viendrait de l’italien stroppiare. Le Petit Robert dit : Priver de l’usage d’un membre, par blessure ou maladie.

* * *

Et puis tiens, toujours dans ce numéro du Bien public, un autre communiqué, celui-ci de Saint-Alexis-des-Monts :

Quand les éléments décident d’aller porter leurs fureurs sur tout le pays, ils se réunissent tout d’abord à St-Alexis, puis après quelques heures d’un efficace entraînement, pendant lesquelles ils donnent des preuves de leur puissance, ils s’élancent impétueusement dans les airs et le lendemain les journaux nous racontent leurs exploits.

 

La photographie de la rue principale à Saint-Prosper provient du site de madame Nichole Ouellette.

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