Rencontre avec un des enfants de l’ancêtre Sébastien
Nous ne sommes pas parents, Normand Provencher et moi, sinon que nous descendons tous deux, comme tous les Provencher d’Amérique, de Sébastien Provencher.
Normand est originaire de la région des grandes savanes de Stanfold. Il appartient sans doute à ces familles de pionniers qui allèrent ouvrir la région des Bois-Francs, fonder les communautés de Plessisville et Princeville. De mon côté, je viens de Trois-Rivières.
Le 31 octobre dernier, Normand m’écrivait :
Bonjour à vous, cher membre de la confrérie Provencher,
Je me demandais s’il était possible qu’on se voit, un de ces quatre, pour jaser un moment. À titre de journaliste affecté à la couverture des grandes et petites choses de la vie, si j’ose dire, je crois que vos réflexions seraient de nature à alimenter un bon papier dans Le Soleil. Ou, à tout le moins, alimenter ma réflexion sur des sujets éventuels.
Faites-moi part de vos disponibilités, mais retenez qu’il n’y a pas urgence. On pourrait se voir dans le coin de la rue Cartier ou dans le Vieux-Québec.
Bonne journée.
Ce qui me séduisait dans son mot était : alimenter ma réflexion sur des sujets éventuels.
Nous nous sommes retrouvés durant plus de deux heures «à virer la vie sous toutes ses coutures». J’ai répété d’ailleurs à Normand que je préférais parler de tous ces «lièvres que je lève» dans mes journaux anciens de 1880 à 1910, car ces lièvres sont franchement plus intéressants que ma propre vie.
Et voilà que paraît ce matin l’article de Normand.
Si le cœur vous en dit.
Merci, cher Normand. Belle journée à vous.
La photographie de Normand Provencher provient de son compte Twitter.
J’ai lu ! Toute une page ! Wow !
Je retiens » Le cri d’Archimède » pour nourrir mes cris éventuellement !
Bravo !
Merci, chère Ode. Le livre se trouve chez Pantoute , Éditions des Belles Lettres, 2011. Mais c’est un peu tocson, il faut y mettre l’effort.
Savoureuse et délicieuse cette page de Normand Provencher !
Petit détail que je souligne: votre choix de film… Une merveille, toute en retenue et en délicatesse… Pas encore six visionnements mais au m0ins trois. Et la trame sonore de temps en temps dans le lecteur cd.
Une phrase que je retiens:«Je suis dans une autre vie. Je regrette tellement d’avoir attendu.»
N’ayez pas de regrets cher ami, c’est du poison pour l’esprit. Chaque chose vient en son temps… tout simplement.
Et votre mère avait grandement raison ! Pour la tête haute et… pour le diable et les crêpes !
Merci, chère Esther. Pour le regret, bien sûr qu’à mon âge, je sais. Mais ça faisait bien au moins cinq ans que mon fils me poussait dans le dos pour que j’entre sur la grande Toile. Et je persiste à dire que je fus paresseux, qui sait peureux, de ne pas monter tout de suite dans le bateau.