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À quand une histoire de la vitrine ?

sherbrooke-rue-wellington1908L’histoire de la vitrine, grand outil de publicité, reste à faire. Aujourd’hui, nous gagnons les centres commerciaux pour aller voir des vitrines. Il fut un temps, où nous les regardions de l’extérieur, beau temps mauvais temps.

Et le propriétaire d’une vitrine y affichait ce qu’il voulait bien. Tout était bon, croyait-il, pour attirer la clientèle. Voyez ce qu’on retrouve dans la vitrine du journal Le Canada français.

Elz. Morin, cultivateur de Henryville, dit le Canada français, nous a apporté un chou de Siam, un navet et une carotte de jardin récoltés sur sa ferme et que nous avons exposés dans la vitrine de notre journal.

Le chou de Siam pèse 34 ½ livres et mesure 4 pieds de circonférence; le navet pèse 15 livres et mesure 3 pieds et 7 ½ pouces de circonférence; la carotte de jardin pèse 5 livres.

De l’aveu des connaisseurs, ce chou de Siam et ce navet surpassent tout ce qui a jamais été vu en ce genre.

Source : La Tribune, 25 octobre 1895.

* * *

À Québec, les propriétaires de magasins du faubourg Saint-Roch, eux, exultent.

Les modes d’automne. Les élégants et les élégantes s’en donnent à cœur joie depuis l’arrivée des modes de l’automne. Faut les voir, s’arrêtant en face des vitrines de nos magasins et examinant avec soin et les marchandises et les cartes-modes qui y sont exposées.

Source : Le Soleil, 5 septembre 1908.

 

Ci-haut, une partie de la rue Wellington, à Sherbrooke, en 1908.

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