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Je n’en dis mot, mais ils sont là

Discrets, à la besogne, occupant leur place sur le terrain et, en même temps, entièrement dans leur univers. Peu nombreux, que quelques-uns sans doute, apparaissant pour un peu d’eau sucrée, puis retournant quelque part dans leurs terres d’ici.

J’aime croire que, parmi autrui aux alentours dont ils ne semblent guère se soucier, c’est avec moi qu’ils ont ce lien premier, dans cette forêt de feuillage. Ils me sont précieux.

 

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