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Que faire avec notre calendrier ?

Tout plein d’anomalies. Où les dates et les jours de la semaine ne concordent pas. Où le nombre 365 n’est pas exactement divisible par le chiffre 7, le nombre de jours de la semaine. Ah misère de misère !

L’hebdomadaire La Tribune (Saint-Hyacinthe) du 15 juin 1888 nous dit qu’on aurait enfin trouvé la simplicité même.

Frappés des anomalies du calendrier grégorien, bien des chercheurs ont depuis longtemps essayé de trouver une solution au problème qui, ces temps derniers, a été l’objet de quelque attention de la part de l’Académie des Sciences et des Sociétés savantes.

En décembre dernier, la Société astronomique de France mit la question au concours, et le premier prix a été décerné au projet de M. Gaston Armelin.

Ce projet conserve la semaine, et, pour faire cadrer cette division avec les autres divisions du temps, il partage l’année en 4 trimestres de 91 jours chacun. Ce nombre de 91 étant exactement divisible par 7, chaque trimestre contient ainsi un nombre entier de semaines, soit 13 semaines exactement.

Ces 91 jours de chaque trimestre sont répartis de la manière suivante :
Le premier mois a 31 jours et commence un lundi.
Le deuxième mois a 30 jours et commence un jeudi.
Le troisième mois a 30 jours et commence un samedi.
Tous les trimestres sont semblables.

Comme ces 4 trimestres ne donnent que 364 jours, le jour en plus est mis en dehors des mois et des semaines; il est jour complémentaire, et placé au jour de l’an.

De cette façon, la parfaite harmonie des trimestres n’est pas rompue, et par suite toutes les années se ressemblent. Le mois de 28 jours est supprimé.

Les années bissextiles, il y aurait un second jour complémentaire qui serait placé à la fin de l’année.

L’adoption de ce nouveau calendrier serait de la plus grande utilité, attendu que les mois de 31 et de 30 jours se présentant dans un ordre régulier et constant, et commençant toujours par les mêmes jours, qui ne pourraient être qu’un lundi, un jeudi et un samedi, on saurait toujours à l’avance et facilement quel jour de la semaine tomberait tel ou tel quantième.

Que l’on cherche, par exemple, le 17 mai ou le 25 septembre.

Mai, deuxième mois du trimestre, commencerait un samedi, d’où le 22 serait un samedi, et le 25 un mardi.

Il est à souhaiter que l’Académie des Sciences porte son attention sur cet excellent système très simple et facile à appliquer.

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