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Attention à vos poussins !

Nous sommes en juin. Le Progrès du Golfe à Rimouski, au service du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, dans son édition du 3 juin 1904, vous conseille de ne pas négliger vos poulets.

La basse-cour exige maintenant tous les soins de la ménagère. Les poulets nouveaux réclament une vigilance incessante, et toutes les poules qui n’ont pas encore demandé à couver veulent maintenant se livrer à l’incubation.

La meilleure nourriture que l’on puisse donner aux jeunes poulets pendant les six ou huit jours qui suivent l’éclosion se composera de mie de pain très rassis, émiettée entre les mains et mêlée avec un jaune d’œuf dur.

Petit à petit, à mesure qu’on augmente la quantité de pain, on diminue celle des œufs jusqu’à la supprimer au bout de huit jours. On les remplace alors par quelques grains de petit blé, que les poulets s’accoutument à béqueter.

De quinze jours à trois semaines, on cesse progressivement de donner du pain, et le petit blé fait la base de la nourriture des poulets que leurs mères conduisent sur les fumiers et dans les vergers, où elles leur apprennent à gratter pour trouver des grains et des vermisseaux.

On doit tenir en tout temps à la portée des poulets de l’eau pure dans des terrines faites à cet effet, et dans lesquelles ils ne peuvent pas se noyer, comme cela arrive lorsqu’on les laisse courir près des abreuvoirs des poules.

Toute espèce de nourriture mouillée ou liquide doit leur être interdite pendant leur jeune âge.

 

L’illustration provient de l’ouvrage de Louis Cousin-Despréaux, Les leçons de la nature présentées à l’esprit et au cœur, Tours, Alfred Mame et Fils, 1885.

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