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Une peur très ancienne

Le chevelure de la vagabonde

La chevelure de la vagabonde

Il est fort étonnant de constater que le passage d’une comète au début du 20e siècle en effraie encore certains. Cette vieille peur remonte quasi aux premières heures de l’Humanité ! Mauvais présages à l’horizon.

Le 17 mai 1910, à quelques heures du passage de la comète de Halley, Le Bien public, bi-hebdomadaire de Trois-Rivières, sent le besoin d’y aller de ce commentaire à la une : C’est dans la nuit de mercredi à jeudi que la fameuse comète de Halley sera la plus rapprochée de la terre. Il est maintenant admis des savants que ce voisinage d’occasion n’offrira rien d’inquiétant Nous pourrons même baigner quatre heures durant dans la chevelure de l’illustre vagabonde sans en éprouver rien de fâcheux. Il est heureux tout de même que nos savants se soient mis d’accord sur cet événement avant qu’il n’arrive.

Trois jours plus tard, dans ses nouvelles portant sur la ville de Trois-Rivières, le journal ajoute : Il y en a peut-être plus qu’on croit qui, d’avoir enfin passé la nuit du 18 au 19, sont débarrassés d’un fardeau qui leur pesait beaucoup. Et puis, après tout, n’y avait-il pas une femme qui aimait avoir des coliques, à cause du bien-être ressenti, quand cela se passait. Voilà comment la comète a fait des heureux, en leur laissant voir qu’ils s’effrayaient pour rien.

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