Février, un «mois fatal» ?
Sous le titre «Mois fatal», l’hebdomadaire de Saint-Jean-d’Iberville, Le Franco-Canadien, du 7 mars 1884, sent le besoin de faire un bilan très particulier du mois de février qui vient de se terminer.
Cette année, Février ne s’est pas contenté d’avoir vingt-neuf jours, il s’est encore permis de commencer et finir le vendredi. Ne nous étonnons donc pas d’entendre parler d’anomalies comme celles qu’un confrère a relevées dans une ou deux paroisses prises au hasard.
À Deschambault (Portneuf), on a vu durant le mois de février un vieillard de 81 ans, M. Jos. Bédard, épouser une personne âgée de 28 ans seulement; un veuf archi-sexagénaire s’allier avec une jeune fille de 24 ans !!
Dans une paroisse voisine, on a vu une veuve de 60 ans tomber dans les bras d’un époux plus mur qu’elle, 72 ans seulement. Un autre Arnolphe n’a pas craint d’unir ses 70 hivers aux 30 printemps d’une Agnès qui lui avait tapé dans l’œil.
Ces quelques chiffres font frémir; arrêtons-nous.
Wow des ragots de mon patelin. Comme on peut le constater, ce n’est pas nouveau ces écarts d’âge entre deux personnes.
Bon printemps à vous, même si c’est seulement le calendrier qui le dit.
Merci beaucoup, chère Vous. Bien beau printemps à vous également. Je disais à un ami ce matin qu’il est possible qu’il s’amène avec soudaineté, sans avertir, sans transition, nous faisant passer du froid au chaud; ça s’est déjà vu.
Au sujet des ragots, vous le savez, on retrouve encore aujourd’hui des situations semblables. On en fait peut-être moins de cas qu’alors. Peut-être…