Le Tarin des pins enfin vu de près
On appelait cet oiseau, il y a peu encore, le Chardonneret des pins. Aussi, ne vous surprenez pas si vous faites une recherche à son sujet de le trouver sous le nom de Chardonneret plutôt que celui de Tarin des pins (Carduelis pinus, Pine Siskin).
James MacPherson LeMoine dans son Ornithologie du Canada, au début des années 1860, n’en dit mot. L’oiseau n’est sans doute pas commun alors.
En 1883, Charles-Eusèbe Dionne (Les oiseaux du Canada) le salue, mais il n’est guère bavard en parlant de lui. «Ce Chardonneret est très rare; il se plaît dans les grands bois et recherche de préférence les pins et les mélèzes.» Et l’ornithologue précise qu’au printemps tout le plumage est plus ou moins lavé de jaunâtre, particulièrement sur le croupion.
En 1920, P. A. Taverner (Les oiseaux de l’Est du Canada) le décrit ainsi : «Ce sont de petits oiseaux, pareils aux chardonnerets, à raies d’un brun olive parfois sur un fond blanc mat, quelquefois légèrement teinté de jaune; plus clair en dessous et avec une tache jaune citron et les ailes légèrement nuancées de cette couleur. […] C’est un hôte d’hiver des parages méridionaux du Canada et niche ordinairement dans Québec et les provinces maritimes. Il affectionne les arbres conifères et leur perpétuelle verdure.» Lorsqu’il parle d’un oiseau, Taverner aime ajouter une note sur sa «valeur économique». Pour le Chardonneret des pins, il dit : «Comme il ne visite qu’en hiver le Canada colonisé et qu’il a un goût prononcé pour les fruits des conifères c’est plutôt une espèce neutre ne faisant peut-être aucun bien, mais à coup sûr aucun dommage.»
En 1940, Claude Melançon (Charmants voisins) est muet au sujet de ce petit oiseau.
En 1994, dans Les oiseaux nicheurs du Québec, Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, sous la direction de Jean Gauthier et Yves Aubry, les auteurs de l’article sur le Chardonneret des pins, Reynald Rivard et Manon Bombardier, nous offrent le plus long texte québécois à ce jour sur cette espèce.
À leur avis, l’oiseau se distingue par son nomadisme presque constant et par ses déplacements erratiques. S’il nous arrive ici en hiver, c’est peut-être à cause d’une baisse de la disponibilité des graines de différentes plantes et essences d’arbres dans la partie septentrionale de son aire de répartition. Alors qu’en hiver, il profite des postes d’alimentation mis en place dans les zones habitées, là encore sa présence n’est pas régulière d’une année à l’autre. Mais, au cours d’une même saison, il peut manifester une assiduité assez élevée aux postes d’alimentation.
Il est l’un des rares passereaux à avoir été observé la nuit à un poste d’alimentation hivernal. Les auteurs du texte, Rivard et Bombardier, signalent deux grands hivers récents de Chardonnerets des pins, 1984-1985 et 1986-1987. «La population québécoise de l’espèce est peu connue; comme elle est nomade et qu’elle ne se rencontre pas toujours dans la même région d’année en année, il est difficile de déterminer si ses effectifs ont changé au fil des décennies. […] Somme toute, on peut penser que le statut de Chardonneret des pins dans l’ensemble du Québec est aujourd’hui similaire à ce qu’il était jadis, sauf peut-être dans les basses-terres du Saint-Laurent où son déclin serait attribuable à la disparition des peuplements de conifères locaux et de plusieurs tourbières qu’il fréquentait sans doute autrefois.»»
À bien regarder les images ci-bas, vous arriverez à reconnaître quelques Tarins des pins, aux silos de chardon, parmi les Chardonnerets jaunes. Voyez, sur la quatrième des cinq sur ce billet, le jaune qui se révèle soudain lorsque l’oiseau ouvre les ailes.
La dernière image est de Madame Lise Schink, dont vous pouvez lire le commentaire ci-bas.
J’ai une quarantaine de tarins des pins à mes mangeoires à tous les jours ces jours-ci de février 2016 . Je suis situé à St-Charles -Borromee ( Joliettè ) .
Ô merci beaucoup, Monsieur Laviolette ! C’est rare qu’ils soient aussi nombreux. Chez moi, je n’ai jamais vécu cela. Prenez-en bien soin ! Merci de votre message.
Même chose chez-moi, il y en a quelques douzaines aux mangeoires (chardon et tournesol noir) à tous les jours depuis trois ou quatre semaines.
22 mars 2016, à Chertsey, près du Lac Brûlé.
On dirait bien, cher Monsieur Paquet, qu’il s’agit pour nous tous d’un gros printemps de Tarins des Pins. Profitons-en, car ses absences sont parfois longues. Merci beaucoup de ce constat chez vous, à Chertsey.
Mars 2016. Même chose au lac de l’Achigan, Saint-Hippolyte, quelques douzaines de tarins des pins. Plus agressifs que les autres espèces ils chassent les chardonnerets,roselins, mésanges et sittelles des mangeoires de tournesol en silots et des plates-formes de grains variés. Par contre ils ne font pas le poids contre les étourneaux sansonnet, jais bleu, tourterelles triste et quiscals bronzés et rouilleux. Beau printemps actif.
Merci à Vous, cher Monsieur Lecomte, de nous confirmer tout cela.
Bonjour M. Provencher,
Nous habitons près du Lac Corbeau à Saint-Damien (Lanaudière).
Depuis une semaine, avec l’arrivée du printemps 2016, plus de cents Tarin des pins passent 12 heures par jour à nos mangeoires à se nourrir de chardon et de tournesol noir. Ils sont acompagnés de quelques Roselins et Gros becs. Nous devons remplir nos nombreuses mangeoires à toutes les trois heures.
Heureusement les Geais Bleus et Étourneaux sont occupés ailleurs à se nourrir de pain d’oiseaux (margarine + beurre d’arachides + mais granulé + gruau + farine).
Quel spectacle de les observer et de les prendre en photos.
Merci beaucoup, Monsieur Blais, de ces nouvelles de votre coin de pays. Vraiment le grand printemps des Tarin des pins se confirme. Mais comment donc l’interpréter ? Mystère. Chose certaine, manifestement, l’oiseau semble en bonne santé.
Je demeure à Ottawa et j’avais aussi dans mon jardin ce matin plusieurs Tarins des prés (au moins une soixantaine) mélangés avec quelques Sizerins à tête rouge. Mes mangeoires contiennent des graines de tournesol noires.
Sont-ce bien des Tarins des prés, chère Madame, je ne connais pas cet oiseau.
Pardon, plutôt des Tarins des pins. C’est la première fois que je les vois chez nous.
Ah, je comprends. Profitez-en bien. Chez moi, parfois, au sud du Saint-Laurent, ils peuvent s’absenter pendant plusieurs mois, même quelques années.
Merci beaucoup de nous signaler leur présence. Il faut vraiment croire que, cette année, c’est un printemps de Tarins des pins.
J’ai aussi reçu la visite, mi et fin mars 2016 d’au moins une centaine de tarins, accompagnés d’un nombre impressionnant de sizerins aux mangeoires, à Ste-Ursule en Mauricie. Du pur bonheur pour les yeux. Ils ont beaucoup de plaisir à ouvrir les ailes pour se prouver qui est le plus grand. Ils ont pillé les mangeoires, puis ce matin, 2 avril, ils semblent avoir quitté. Il ne reste que quelques individus… En souhaitant les revoir venir nous annoncer le printemps à nouveau l’an prochain :)
Merci beaucoup, chère Gabrielle. Vous avez bien raison, «pur bonheur». Peut-être qu’ils ne sont pas partis, qu’ils regardent tout simplement aux alentours, qui sait. Mais bravo d’avoir su en profiter. Car ces petits errants n’ont pas de cycle bien défini comme beaucoup d’espèces réglées comme une horloge. Ils peuvent survenir, soudain, en toute saison, demeurent un moment, puis reprennent leur course vers l’ailleurs. C’est ce qui les rend aussi attachants. Merci beaucoup de votre message venu de votre coin de pays !
Nous avons la visite de plusieurs douzaines de tarins, sizerin et quelques gros becs à plusieurs endroits à Ste-Agathe-des-Monts. Les habitués mésanges et sittelles peinent à se nourrir. C’est agréable de voir ces bandes d’oiseaux se soulever au passage des voitures. Le printemps arrive.
Merci beaucoup, chère Madame Bouthillier. Voilà donc les tarins chez vous également. Et chanceuse que Vous êtes, avec sizerins et gros-becs. Chez moi, en ce moment, les chardonnerets sont toujours là, mais roselins et tarins ont beaucoup diminué. Je me demande même si les Roselins pourprés n’ont fait qu’un arrêt, en route vers le Nord.
Nous aussi à Shawinigan, nous avons la chance d’avoir plusieurs tarins dans notre mangeoire, même que certain viennent nous manger dans la main !!
WOW ! Des tarins dans votre main ! Super ! Bravo !
Et merci beaucoup de vos nouvelles de «Shawi», ça ajoute au grand casse-tête printanier, qui vraiment commence à prouver qu’il s’agit d’un grand printemps de Tarins des pins.
Très heureuse de pouvoir observer cette joyeuse bande de petits oiseaux pour la première fois à Blainville. Ils occupent, depuis quelques jours, les mangeoires de tournesol noir dans mon jardin. J’en profite pleinement! Merci pour les informations!
Merci beaucoup à Vous, chère Madame Sylvie, de votre témoignage de Blainville, une nouvelle belle pièce au grand-casse tête des tarins !
Bonjour,
nous avons aussi notre groupe de Tarins des pins dans le Vieux Ste-Rose à Laval. Ils viennent aussi tout près dans nos mangeoires et en particulier dans celle à la fenêtre du deuxième, ils ne sont vraiment pas peureux, comme les mésanges d’ailleurs.
Merci beaucoup, chère Madame Gauvin, de vos propos! J’ai le sentiment que nous sommes toutes et tous autour d’une grande table à travailler à une grand casse-tête de notre Tarin des Pins. Merci encore !
Je suis désespéré, les tarins de pin sont arrivés à la fin de mars chez moi .
Je demeure à Oka. Ils son plus qu’une centaine. Ils on délogé les chardonnerets, les mésanges n’ont plus d’accès au tournesol décortique, ni tournesol noir, pic bois, sauf pic majeur, ne peuvent plus manger de pain d’oiseaux ! Leur présence est constante du matin
au soir. Qu’arrive-t-il aux chardonnerets qui était nourris toute hiver, et soudain sont privés de nourriture? Même les junco sont disparus. Les huit mangeoires sont complètement envahies par ces petits oiseaux .
Pauvre Vous. Chez moi, chardonnerets et tarins sont aussi nombreux les uns que les autres, ce qui fait qu’aucune espèce n’arrive à dominer l’autre. Pendant un moment, il y a une rage de chardonnerets aux silos de chardon, et bientôt, cette fois-ci, une rage de tarins. Et, à ce jour, aucune espèce n’a cédé. C’est chacun son tour. La seule différence, le silence des chardonnerets et le léger sifflement des tarins.
Quand une espèce mange, l’autre est perchée dans les arbres aux alentours… et attend. Poliment.
Chez moi à St-Eustache, la trentaine de tarins des pins fait bon ménage avec les chardonnerets jaunes, les tourterelles tristes, les roselins pourprés et familiers, les juncos ainsi que les geais bleus, et quelques dur-bec des pins. Ces derniers étaient de passage seulement pour quelques jours. Les tarins ont passé les mois de février et mars à nos mangeoires et ils y étaient encore ce matin. Bel hiver pour l’observation des oiseaux.
Bravo, Madame Laviolette ! Merci beaucoup de ce bilan en provenance de votre chez vous.
Bonjour, j’habite aussi à St-Charles-Borromée, dans Lanaudiere , et depuis environ 2 semaines, il y a une quarantaine de Tarins ou chardonnerets des pins qui fréquentent nos mangeoires. Ils viennent même se poser en bande sur le rebord des fenêtres! Ils sont très mignons! Le seul hic, c’est que les mésanges, les sittelles et les chardonnerets jaunes ne viennent plus.
Merci beaucoup, chère Madame Charbonneau. Votre témoignage est un nouveau drapeau sur notre grande carte du printemps 2016 bien riche en Tarins des pins.
Les tarins sont dans mes mangeoires depuis février 2016 et ils sont très dociles ils viennent manger dans ma main
Merci beaucoup, chère Madame Martin. J’aimerais bien, chanceuse que Vous êtes, qu’ils viennent manger dans ma main ! Dites, vous habitez dans quel coin.
J’habite à Terrebonne et depuis le 5 avril j’ai au moins une centaine de Tarins des pins qui viennent à mes mangeoires. C’est de toute beauté de les voir. Mon seul souci, c’est qu’il y en a plusieurs qui se cognent à mes fenêtres. Est-ce normal?
Chère Lucie, merci beaucoup de votre témoignage. Nous sommes toutes et tous ensemble à remplir les grandes cases sur un grand portrait du Tarin des pins. Le bonheur.
Et, vous savez, je crois que vos fenêtres sont trop propres. Vos oiseaux vivent l’effet-miroir, s’y cognent croyant que tout le ciel leur est offert. Ils ne savent pas la vitre. Je ne sais à Terrebonne, mais, à Montréal et à Québec [http://lenaturaliste.ca/fr/], il se vend des appliques peu chères qu’on appose dans nos fenêtres pour éviter pareil choc pour nos oiseaux.
Temporairement, avant de trouver dans votre coin, ces appliques, vous pourriez disposer des rubans quelconques, en aluminium ou autre matériau, pour donner à vos oiseaux à penser, avant d’imaginer que le monde entier les attend, ces gamins.
J’habite Ste-Anne des Plaines et depuis début mars j’ai des tarins des pins dans ma mangeoire de tournesol , au moins une quarantaine!! Quand je me suis aperçu qu’ils étaient peu farouche je me suis installé à côté de ma mangeoire avec mes trois garçons ,2 ans , 8 ans et 10 ans avec des graines à la main sans bouger et moi et mon garçon de 8 ans avons eu chacun un dans notre main pendant qu’il y en avaient une trentaine qui mangeaient allentour de nous !!
Mille bravos, Monsieur Carrier ! Il n’y a pas meilleur moyen pour initier nos enfants à la bonté, à la beauté et au respect de la Nature ! Dorénavant, vos garçons sauront.
Nombreux tarins des pins et sizerins à Val-David. Pas farouches du tout, ils viennent rapidement manger du tournesol noir dans nos mains et se percher sur nos bras/épaules.
9 avril 16
Bien chanceux êtes-Vous, Vous aussi, cher Monsieur Godin ! Merci beaucoup de votre mot.
Saint-Esprit dans Lanaudière.
Bonjour
J’utilise un petit truc pour nourrir tout le monde.
J’ai enlevé mes mangeoires et je repends le tournesol à différents endroits.
De cette façon je peux garder les autres birdies.
Jean-Paul
Quand Vous dites «je repends», Monsieur Verreault, Vous voulez dire quoi au juste ?
Bonjour,
Ici aussi, à Ville Mont-Royal (au centre de l’ile de Montréal), au moins une cinquantaine de Tarins des pins sont arrivés en force, mi-mars, et ont délogés la quasi totalité des nombreux chardonnerets jaunes, Roselins familiers et pourprés, Mésanges à tête noir, Juncos et Sittelles qui fréquentaient nos mangeoires cet hiver. Ces oiseaux dévorent des quantités industrielles de Tournesol écalées et de Chardon. J’ai du mal à fournir, les mangeoires se vident en moins de 24 hrs.
Je suis allée me balader au Parc de la Visitation (boul. Gouin, au Nord de l’île de Montréal) le weekend dernier. Une mangeoire de Tournesol noir y est installée, proche du Pavillon d’Accueil. Elle était également fréquentée par des Tarins qui sonnaient très nombreux dans les conifères, tout autour.
Manifestement une année de Tarins… Doit-on s’en réjouir? ou s’en inquiéter? Théorie? D’où viennent-ils? où iront-ils?
Affaire à suivre.
Bonne journée
Valérie D.
Merci beaucoup, chère Valérie, de toutes ces informations.
Personnellement, je me réjouis, et non m’en inquiète, de cette invasion (sans doute bien temporaire) des Tarins. Un grand printemps assurément. Mais nous pouvons aussi nous en ennuyer bientôt. Erratiques, ils vont et viennent, comme Le Survenant de Germaine Guèvremont. Je les connais, ces petits diables, que j’observe depuis 40 ans à la fin du mois. Ils peuvent se laisser désirer longtemps.
Chez moi, en ce moment, ils sont là, mais les chardonnerets et les autres savent vivre avec eux et occupent aussi une place. La mésange est belle à voir aller. Elle fait son affaire, sans s’occuper de tout ce monde, se faufile dans ce trafic, vise un perchoir et s’y rend, attrape une graine et quitte aussitôt pour aller l’écosser à l’écart. Elle sait qu’elle vit au-delà des bruits du monde, que demain ressemblera à aujourd’hui. On dirait une sage, qui ne se laisse guère influencer par la conjoncture. Je l’aime.
En passant, votre avatar est joli comme tout.
Coucou de Longueuil! Nous aussi avons une petite invasion (2 douz. environ) de ces charmants petits goinfres. Nous avons une mangeoire dans la fenêtre de la cuisine, que nous avons quotidiennement remplie tout l’hiver de graines de tournesol écaillées et d’arachides. Les chardonnerets, les mésanges, sittelles et pics étaient assidus, mais depuis l’arrivée des tarins, ils sont plutôt discrets. Heureusement, comme nous avons d’autres mangeoires dans la cour, toute la gente ailée y trouve son compte! Profitons donc pour l’instant de ces petites merveilles!
Ginette
12 avril 2016
Vous avez tellement raison, chère Madame Lusignan, profitons donc de ces petits goinfres, petites merveilles que de passage. Et je suis heureux de savoir que vos fidèles s’y font et n’ont pas fui votre lieu accueillant.
Ici à Lorraine, depuis quelques jours nous avons une bonne cinquantaine de tarins des pins qui viennent à la mangeoire. Tout un spectacle et à la fois tout une démonstration de leur dominance sur les autres oiseaux qui peinent à atteindre la mangeoire. Je suppose que l’équilibre se rétablira lorsqu’il y aura abondance de nourriture avec l’arrivée des beaus jours.
Merci beaucoup, chère Madame Poulin. Nul doute, je crois bien, que l’équilibre se rétablira, en effet.
À voir les endroits d’où proviennent les commentaires, chère Vous, je me demande si on ne peut pas établir la largeur d’un couloir de passage de ces oiseaux en ce moment. Ils semblent passer depuis à l’ouest de la ville de Québec jusqu’à la rivière des Outaouais. Je crois que personne, sauf exception, ne m’a mentionné la présence des tarins à l’est de Québec. À l’ouest, une dame d’Ottawa, Madame Quessy, nous les a signalés chez elle.
Ici aussi à St-Côme dans lanaudiere y en a plein !! Mais j’ai appris hier ce nom Tarin ça fait des années que je les nomme chardonneret des pins..et en publiant une photo on m’a reprise en disant que c’était plutôt un Tarin…je me suis pas obstiné mais je voyais pas de différence entre les deux
Merci, merci à Vous, chère Madame Nancy, de placer le nom de St-Côme sur la grande carte des tarins de ce printemps.
C’est le même oiseau : Chardonneret des pins et Tarin des pins. Un jour, des spécialistes, je ne sais trop pourquoi, ont changé le nom. Mais dans les ouvrages, à peine vieilli, on le retrouve sous le nom de Chardonneret des pins. C’est important à savoir pour qui ferait des recherches sur ce petit oiseau.
Encore merci, chère Vous.
Oups ! Je reçois un courriel de Madame Schink, à Grenville-sur-la-Rouge, qui m’écrit : Plusieurs tarins sont apparus aujourd’hui en quelques minutes après avoir mis des graines de chardon pour la première fois depuis longtemps. Il y a de grands pins et beaucoup de conifère bordant la rivière Rouge. Merci beaucoup, Madame Schink de ce témoignage qui précise davantage la présence printanière de nos tarins. Sitôt servis, voilà qu’ils accourent.
Grenville-sur-la-Rouge est dans la municipalité régionale d’Argenteuil, le long de la rivière des Outaouais.
Le bonjour de Saint-Jean-de-Matha, Nous sommes le 21 avril au matin, tous nos petits tarins, roselins et sizerins ont disparus. Mais quel plaisir depuis des semaines à les regarder virevolter dans tous les sens et de remplir nos quatre mangeoires à tournesol de deux à trois fois par jour. De vrais petits goinfres. Sans vouloir vous raconter une histoire de pêche, je peux vous assurer que nous en avions une centaine si ce n’est pas plus. Aujourd’hui, mésanges, sitelles, chardonnerets ont repris leur place sans oublier nos juncos ardoisés qui viennent d’arriver mangeant au ras le sol et d’entendre au même moment, le chant de nos petits bruants… Enfin le printemps est bien à nos portes. Tout à coup, j’entends un Quack Quack dans le ciel, un couple de Colvert qui se posa sur mon lac. C’est le temps d’aller acheter du maïs concassé!! Vive le printemps!
Merci beaucoup, chère Madame Jobin, du plaisir que Vous nous transmettez à voir vos oiseaux premiers qui ont repris toute leur place et à votre bonheur du printemps.
Chez moi, mes tarins sont maintenant franchement clairsemés, et les chardonnerets continuent à se nourrir, comme s’il n’y avait pas eu d’orage de tarins.
Nous aussi, Maniwaki au nord de l’Outaouais, beaucoup de tarins des pins cet hiver aux mangeoires. Je n’avais jamais observé cette espèce auparavant.
Merci beaucoup, chère Madame Annie, de ces précisions. Vraiment ça aura été de bien gros mois de tarins au Québec depuis le mois de janvier. Chez moi, dans les Bois-Francs, j’en ai toujours, mais moins nombreux. Et ils continuent de faire bon ménage avec les chardonnerets.
Bonjour, je demeure à Hawkesbury et ils sont venu pour environ 3 semaines en fin mars, une bonne centaine et pas peureux ils venaient se percher sur mes lunettes et mangeaient dans la main, tout un feeling :)
WOW, Monsieur Gilbert ! Sur vos lunettes et manger dans votre main ! Je vais Vous dire, j’aimerais bien vivre cela. Les miens, ici, continuent d’être abondants, mais je ne suis à leurs yeux qu’un vulgaire pourvoyeur, pas aussi gentil que Vous manifestement. :-)
Depuis environ cinq semaines, ils sont venus par centaines chez-moi à Notre-Dame-de-la Merci, laissant bien peu de place aux mésanges, sitelles, roselins et chardonnerets jaunes. Ils ont beau être petits, ils ne laissent pas de chance aux autres oiseaux… Un peu plus tôt en mars, nous avons eu une autre petite invasion à nos mangeoires, des gros bec errants. Un plaisir pour les yeux. Présentement, les tarins tendent à disparaitre, car il y en a de moins en moins depuis quelques jours.
Merci beaucoup, chère Madame Forget. Chez moi, la forte présence des tarins est toujours de mise. Et je crois que les Chardonnerets jaunes commencent à être intimidés, en effet. L’invasion dure depuis maintenant quelques mois, un phénomène absolument étonnant. Ces petits vivent sur un nuage en ce moment, dirait-on.
Bonjour à tous,
Ici à Saint-Fabien-de-Panet, région de Montmagny à 20 kilomètres du Maine, les Tarins des pins sont présents depuis plusieurs mois.
J’ai même vu des bébés venir aux mangeoires et se faire nourrir par les adultes.
Je leur donnais des graines décortiquées de tournesol noir. Mais là il ne m’en reste plus. Alors je leur donne du Chardon et ils essaie de décortiquer le Tournesol noir.
Un peu gaspilleurs car ils jettent les graines au sol à la recherche des décortiquées.
Merci pour votre site et Bravo!
Merci beaucoup, chère Panétoise. Chez moi, les Tarins des pins sont toujours là, mais franchement en moins grand nombre qu’il y a un mois. Comme chez vous, j’ai quelques jeunes tarins, qui confirme que la famille a choisi l’endroit pour assurer la suite du monde.
Mais manifestement, certains ont déserté.
Et ça semble faire le bonheur des Chardonnerets jaunes et des Roselins pourprés, qui ont repris la place généreuse qu’ils possédaient. Chez les chardonnerets, je compte certainement 11 mâles et six ou sept femelles. Chez les roselins, trois couples.
Bonne journée à Vous dans votre pays qu’il me fut donné de visiter. Il y a plus de 40 ans, j’espérais y trouver une résidence.
J’habite Alma. J’en ai une vingtaine qui monopolisent les mangeoires au détriment des Mésanges et de mes deux Sitelles. Les Tarins sont agressifs envers les Mésanges. Le plus drole, c’est que les Geais bleus chassent les Tarins!?!
Merci beaucoup beaucoup de ces nouvelles des Tarins, chère Line. Ici, en bas, ils furent là, abondants, de février jusqu’à la fin de mai, ma foi. Puis ils sont disparus complètement. Évanouis. Nous annoncez-vous un nouveau retour des Tarins ? Moi, je les aime bien, mais plusieurs peinent à les supporter. C’est qu’en groupe, disons qu’ils prennent de la place.
Merci encore de cette note ! Belle soirée à vous !
Janvier 2022, Coaticook, Québec région de l’Estrie; ce matin c’est une douzaine de ces charmants oiseaux qui étaient aux mangeoires. Bien contente de les voir et d’avoir pu les identifier grâce à vos observations. Merci
Formidable, chère Madame Belair ! Et profitez-en, car il faut les prendre lorsqu’ils passent. Ils peuvent arriver seul comme ils peuvent être un grand groupe. Ils peuvent simplement passer 24 heures ou 4-5 mois. Ils défient les ornithologues en Amérique du Nord depuis au moins 1824, premier traité d’ornithologie aux États-Unis. Certains auteurs d’ornithologie préfèrent ne pas en parler, car ils sont incapables de le cerner. Il peut nicher à l’automne plutôt qu’au printemps. Son territoire est l’Amérique du Nord de l’Atlantique au Pacifique. Certains le cherchent en montagne au moment où il est dans la plaine. Allez dans la plaine et voilà qu’il est dans la montagne.
je l’adore. J’aime tellement que nous ayons cet oiseau. Dans mon dernier livre, Histoires naturelles (2019), je lui consacre 13 pages.