Voilà le Tarin des pins
Voici à nouveau quelques-uns de mes Chardonnerets jaunes, toujours fort abondants. Mais portez attention à ces deux images. Tout en haut, sur un perchoir, au centre, voilà un Tarin des pins (Spinus pinus, Pine Siskin).
Aujourd’hui, surprise, ils étaient quatre ou cinq d’entre eux faisant très bon ménage avec mes chardonnerets.
Il y a peu, on appelait cet oiseau le Chardonneret des pins. Mais allez savoir pourquoi on a changé son nom, comme pour plusieurs autres de nos oiseaux.
Chez moi, ce petit oiseau est erratique, c’est-à-dire qu’il peut m’apparaître à tout moment, en hiver comme en été, demeurer quelques jours sur place, et tirer sa révérence sans même avertir de son départ. Il faut donc s’en réjouir lorsqu’il apparaît et ne pas avoir d’attente à son endroit.
Je l’avais aperçu la dernière fois en mai 2012.
Aujourd’hui, j’ai bien tenté d’en photographier un plein cadre, mais aucun d’entre eux n’a voulu collaborer.
P.S. Un ami à Saint-Gilles de Lotbinière me dit qu’il a plusieurs Tarins des pins depuis quelques jours. Prêtez attention. Si vous nourrissez vous aussi les oiseaux — dans les campagnes, on dit «soigner» — peut-être verrez-vous apparaître des Tarins ?
Vous m’avez mis la puce à l’oreille, pour ne pas dire… l’oeil à la mangeoire ! Je serai attentive…
Je souhaite qu’ils vous arrivent. Et prévenez-nous s’ils apparaissent, en nous donnant l’endroit, la région où vous êtes.
Merci du souhait, je vous reviens assurément si je connais cette joie… :-)
Sans être sûre, je crois avoir vu quelques tarins des pins chez moi à St-Malachie, dans Bellechasse, il y a quelques semaines. Ici, l’hiver, nous voyons principalement des mésanges, des sittelles à poitrine rousse et des geais bleus. Ils essaient tant bien que mal de partager le casse-croûte avec les écureuils!
Ah, merci, chère Vous. Je suis content de savoir que le Tarin est passé aussi à Saint-Malachie. Chez moi, cet hiver, soudain dans le lot de mes chardonnerets jaunes, certains apparaissaient. Puis, pendant plusieurs jours, ils n’y étaient plus. Finalement, ils revenaient pour quelques jours et partaient à nouveau. Jamais ils ne furent nombreux. Mais, à chaque fois, ils faisaient bon ménage avec les chardonnerets.