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Une belle Québécoise déguisée en homme

L’Étoile du Nord, de Joliette, du 6 décembre 1888, raconte cette histoire.

Une jolie Canadienne-française venant des environs de Québec a été arrêtée à Montréal pour s’être revêtue d’un costume masculin. Elle a dit se nommer Mme McKeen et avait abandonné son mari parce que ce dernier menaçait de la tuer.

Elle vint à Montréal, se coupa les cheveux afin de se donner un aspect masculin et gagner mieux sa vie. Elle trouva une situation d’assistant-jardinier dans une maison de cette ville.

Pendant sept mois, elle réussit à conserver son incognito. Il y a quelque temps, son propriétaire ayant commencé à concevoir des doutes, la fit arrêter, mais, comme il n’y a rien dans la loi à ce sujet, elle fut remise en liberté.

 

Question. Quand s’attardera-t-on à documenter l’histoire de la vie dans la marge ?

À l’automne 2012, j’avais le mandat d’ouvrir le premier salon des 13 sociétés d’histoire de Québec avec une conférence sur la question « Où s’en va l’histoire ? » J’espérais de nouvelles approches, de nouvelles pistes.

Parmi ces nouvelles pistes, j’imaginais l’histoire de la vie dans la marge.

Esther Brandeau, 1738-1739 à Québec. La prostitution; le Brass Castle, par exemple, aussi appelé le Coin flambant en haut de la côte de la Négresse, rue Lavigueur. Les homosexuels, hommes et femmes. Les catholiques non orthodoxes. Les Canadiens-français protestants. Les mariages mal assortis et le moyen de dissuasion : le charivari.
 Qu’était-ce que vivre dans la marge ?

 

L’illustration de la comédienne et productrice Glenn Close jouant Albert Nobbs provient du site d’Emmanuel Chaussade.

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