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L’automne venu, les jours se refroidissant, voici la fourrure

Parmi les mandats obtenus au cours de ma vie de travailleur autonome, il m’est arrivé de travailler sur la mode, en particulier la fourrure.  Quel sujet captivant !

Voyez, par exemple, dans ces quelques mots du Canadien du 7 novembre 1889 toute l’information qui se cache.

Dressant un bilan de la température du mois d’octobre à Québec, le journal mentionne que 17 journées furent «pleines de soleil avec une température parfois froide qui a fait sortir de leurs boîtes bassinées au camphre et au poivre les fourrures de toutes sortes, pèlerines, collerettes, mantilles, faux-collets, manchons, et longs boas de vison remis aujourd’hui en honneur après un oubli de trente ans au moins».

Que d’informations ! On y mentionne qu’on garde les fourrures dans le camphre et le poivre, on y apprend que celles-ci sont fort variées et que le boa de vison, disparu depuis une trentaine d’années, revient alors à la mode.

À quand une histoire de la mode, ou plus simplement de la fourrure comme vêtement au Québec ?

 

La photographie de cette femme fière de ses atours, portant chapeau, étole et manchon en fourrure, prise vers 1910, provient de Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Montréal, Fonds Dupras et Colas, Cote : P175, P269.

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