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Mais qu’est-ce donc qu‘un mauvais livre ?

Et que sont ces livres qu’on vendait dans les trains au Québec ? L’Écho des Bois-Francs, un hebdomadaire d’Arthasbaka, raconte, le 27 octobre 1894, cette nouvelle provenant de la capitale.

Un nommé Desjardins, de Québec, vient d’être condamné à six mois de prison pour avoir mis en vente et vendu des mauvais livres. Jamais punition ne fut plus mérité, et si l’on agissait ainsi envers tous ceux qui spéculent sur la mauvaise littérature, ce honteux commerce ne se ferait pas avec autant d’effronterie.

On dit que la sœur de Desjardins, soupçonnée de complicité dans le commerce infâme de son frère, a été arrêtée et qu’on lui fera subir un procès. Si la chose est vraie, M. le procureur général Casgrain a fait là une œuvre qui lui attirera certainement beaucoup de sympathies.

À ce propos, il nous ferait plaisir de savoir s’il n’y a pas en notre pays une autorité quelconque qui a le pouvoir et le devoir de contrôler le commerce qui se fait en ce genre sur nos chemins de fer et en particulier sur la ligne du Grand-Tronc. Sur cette ligne, on offre constamment en vente des livres d’une perversité outrageante sans que les vendeurs en soient nullement inquiétés.

Nous nous faisons un devoir d’attirer l’attention de qui de droit sur ce commerce pernicieux.

 

Nous pourrions imaginer une histoire fort originale du chemin de fer au Québec, un collectif où chacune-chacun pourrait y aller d’un article sous un angle jamais traité à ce jour. Personnellement, j’irais avec mon registre de la gare de Saint-Agapit très bavard sur la vie de tous les jours d’une population.

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