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Aux limites du terrain

Bien loin, dans les herbes hautes, soudain ce tableau. Il faut pousser l’objectif au maximum pour l’attraper. Et bientôt, on dirait une toile peinte.

Je cherche les secrets dans les alphabets de la Nature, là où se trouve une livre écrit préexistant aux humains. Bien sûr, notre seule manière d’y entrer est de faire référence à ce que nous pouvons comprendre, préhender.

Comme un gamin, trouer ça et là le décor de carton-pâte pour me donner à voir un peu l’ineffable qui se cache de l’autre côté. Et là, nous pouvons «recevoir» ce que nous voulons… ou pouvons. L’infinie tendresse des choses, par exemple, un cri du vivant, l’immensité de l’univers, la confiance de la pierre, l’audace du pétale, l’espoir de la taupe, la beauté au matin d’une femme en train de choisir ce qu’elle portera en ce jour, et qui ou quoi encore.

Aux limites du terrain.

2 commentaires Publier un commentaire
  1. mildred #

    Très Cher j’espère qu’on vous congratuleras comme il se doit;y a pas à dire vous êtes le meilleur pour se souvenir de nos racines;gros bisoux,bonne continuation, et surtoût faites-vous entendre.

    19 octobre 2013
  2. Jean Provencher #

    Ah, merci beaucoup, Mildred.

    19 octobre 2013

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