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Dans la série des «Histoires à dormir debout» (2)

Le 2 septembre 1897, La Patrie y va d’une grande annonce. Grâce à une de ses inventions, un fumivore, un Québécois fait disparaître toute fumée. Quelle merveille !

Le monde industriel et manufacturier commence à mettre ses préjugés de côté; on s’aperçoit que maintenant par le nouveau «fumivore jubilé» il est facile de détruire toute fumée quelconque.

Cet appareil perfectionné satisfait même les plus sceptiques et les plus difficiles. Aux expériences récentes, on a beau faire brûler quantité de substances produisant une fumée considérable, on n’a pas pu en faire sortir la valeur d’une cigarette, tant le «jubilé» fonctionne toujours à perfection.

Nous souhaitons que cet appareil idéal soit implanté partout où s’échappe la détestable fumée qui envahit les maisons, salit le linge, diminue la valeur des propriétés, propage les maladies ou les engendre et, toujours, attaque les santés les plus robustes. Un air empesté comme celui des villes devra nécessairement être dangereux pour la salubrité publique. C’est une des causes principales du grand nombre de décès dans les grands centres comparé aux campagnes.

Or le «fumivore jubilé» peut facilement, étant placé partout, consumer complètement cette fumée si nuisible, qu’elle provienne des usines, de locomotives ou de steamers, peu importe, puisque le «jubilé» peut être mis indistinctement à toutes les chaudières.

Aucun autre appareil soi-disant fumivore ne peut être comparé au «jubilé», dont la perfection a coûté à son inventeur, M. Chs. Moisan, au-delà de 15 années de travail intelligent. M. W. Pagnuelo, le procureur de l’inventeur, nous dit que son client défie tout autre inventeur de concourir avec lui, en n’importe quelles circonstances et en tout lieu. Tout pari quelconque sera couvert sans délai.

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