La Paruline masquée
Un bel ami me fait parvenir cette magnifique image. Il écrit : « Voilà, cher Jean, une petite fauvette masquée secourue après sa violente rencontre avec une fenêtre du chalet. Elle s’est envolée après avoir repris ses esprits. »
J’aime beaucoup la Paruline masquée (Geothlypis trichas, Common Yellowthroat). Chez moi, elle m’arrive habituellement la deuxième semaine de mai, à peu près en même temps que la Paruline jaune, au moment où la feuillaison est bien entamée. Son chant est bien distinctif de celui de la jaune, on pourrait imaginer entendre : «Lui dis-tu, lui dis-tu, lui dis…»
Cette paruline-ci avait été victime de l’effet-miroir. Il arrive, à l’occasion, qu’un oiseau se frappe à l’une des fenêtres de la maison, prenant la vitre pour l’immensité. Par bonheur, il s’en tire souvent après quelques minutes d’étourdissement. Mais si l’oiseau saigne près du bec, voilà le signe d’une fin prochaine. Le meilleur moyen d’éviter de pareils événements est d’apposer des décalques dans les fenêtres qui peuvent être menteuses, des décalques qu’on trouve dans les boutiques pour «naturalistes».
Merci, cher Frédéric, pour cette bien belle image.
Ci-bas la Paruline masquée telle qu’imaginée par la sculpteure Claudia Lamontagne.
Salut Jean.
J’ ai vécu sensiblement la meme histoire il y a trois ans chez moi alors qu’ une Paruline obscure a frappée le facia de l’ immeuble ou j’ habite, elle s’ est retrouvée vingt pieds plus bas sur la terrasse de ma voisine. Completement sonnée pendant un bon quinze minute, je lui ai apporté de l’ eau et l’ ai prise dans ma main sorte de nid de réconfort temporaire. Depuis je reconnais son chant chaque printemps dans l’ orme qui me sert de parasol naturel en été. Ce sont de magnifique oiseaux.
Bonne journée et bonne route sur la toile j’ adore ton site si riche et diversifié.
Bravo, cher Yves, pour ce geste de bonté, je te reconnais bien.Vraiment, tu as eu la bonne manière de t’y prendre. Et, qui sait, c’est peut-être elle qui te revient annuellement avec sa ritournelle. Récompense. Ce serait bien si c’est le cas.
Y a pas de quoi, cher Jean! Je savais que tu l’apprécierais.
Merci encore, cher Frédéric. On arrive à y voir aussi toute la douceur d’une enfant à l’égard de la vie.