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Oups, voilà la neige !

Le journal La Patrie du 21 novembre 1895 raconte :

La première neige est tombée, à Montréal, hier soir.

Vers six heures, hier après-midi, il a commencé à neiger un peu par intervalles. À neuf heures, nos rues étaient déjà couvertes d’un léger manteau de cristaux blancs.

On calcule qu’il est tombé environ deux pouces et demi de neige.

Les carrioles, ces poétiques traîneaux qui, par leurs carillons, nous rappellent tant de chers souvenirs d’enfance, et la messe de minuit, et le fricot (on ne manquait de s’y rendre dans le traditionnel petit véhicule rouge), les carrioles nous sont revenues.

L’an dernier, la neige est tombée plus de bonne heure; dès le 10 novembre les voitures d’hiver avaient commencé à sortir.

Le vent a soufflé très fort toute la nuit et semble encore augmenter de violence. Cette nuit, il a atteint une vélocité de 25 milles à l’heure. Son minimum a été de 3 milles; la moyenne, 13.29 milles à l’heure.

Ce midi, le vent soufflait à 40 milles à l’heure.

La température, cette nuit, à trois heures, était de 17 degrés au-dessus de zéro; à sept heures, elle était de onze degrés et à onze heures de 13 degrés.

L’an dernier, 1894, à la même époque, la moyenne de la température était de 8 degrés.

* * * * *

La tempête qui sévit depuis hier soir a beaucoup entravé la navigation. Tous les bateaux sont arrivés plusieurs heures en retard.

À la dernière heure, le Montréal n’était pas encore entré dans le port. Il devait arriver ce matin.

Le Terrebonne n’est arrivé qu’à 11 heures et le Trois-Rivières vers une heure.

Les trains ont aussi été retardés de plusieurs heures, surtout les trains de l’ouest, où la tempête a semblé sévir avec plus de violence.

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