Il y a de ces jours où nous vivons vraiment un temps de n’importe quoi !
Je suis en train de laver la vaisselle avant le souper. Et préparer la bouffe de Bouboule. La télé est allumée à distance. J’entends une réclame sur l’air de «Petit Papa Noël». Nous sommes le 6 novembre! Ça n’a plus de sens ! Qui réagira, jésusdeplâtre ?
Quand allons-nous nous mettre ensemble pour les civiliser ? Ces médias de toutes sortes, même d’État, avachis ? Ces agences de pub prêtes à n’importe quoi ? De sondages aussi prêtes à nous dire n’importe quoi, à nous laisser croire, devant la caméra, qu’elles sont crédibles ? Et puis tous ces vendeurs de bricoles, quasi deux mois avant le temps ?
Il y a de ces jours où nous vivons vraiment un temps de n’importe quoi !
Si jamais quelqu’un, quelque part, crée un mouvement contre cette publicité abusive, tout à fait polluante, tous ces faiseurs de bruit pour notre cash, que vous avez besoin d’une signature, prévenez-moi, vous aurez la mienne.
Faut revenir en ville, le temps d’une soirée, pour se rendre compte que la vraie vie, vraiment, celle qui tient de l’authentique, avec prise au sol, à laquelle il faut tant tenir et pour laquelle il faut se battre, non galvaudable, n’est pas ici !
Cher Jean, je vous recommande de faire comme moi et de foutre votre télé à la porte ;-) La radio, Radio-Canada, France culture, Radio Suisse classique, NPR…, c’est tellement mieux :-)
Merci, chère Michelle. Ton conseil est bon: la télé, aux vidanges ! Disons: au recyclage. Il y a des matériaux dans ce monstre qu’on pourrait réutiliser.
Mais, en même temps, pour qui voudrait être de ce monde, jaspinas, comment prendre le pouls de «le non-exceptionnel» ? J’ai tant tenté de m’isoler avec mes oiseaux. Heureux longtemps. Mais, diable, vient un jour où nous découvrons que nous sommes des bêtes sociales. Que nous avons besoin de ces vies où il nous faut vivre n’importe quoi ! Étant entendu que nous sommes de ce monde.
Pour prendre le pouls du non-exceptionnel, il y a les médias sociaux. Pour l’exceptionnel, il y a tant à découvrir sur le Net ;-)
Comme un écho… Y’a les médias sociaux oui, qui font bien la job et comme dit votre collègue, la radio. Perso, lorsque je regarde la télé (sur Internet) je mets la muselière aux commerciaux. C’est trop toxique! J’ai eu vent que dans les centre-d’achats et pharmacies c’est aussi commencé, la musique qui rend dingue.
Si y’a un mouvement, je signe aussi ;-)
Faut se mettre à plusieurs, chère Karo.
Je signe aussi… mais qui va commencer. Me faudrait plus de visibilité ou quelqu’un qui en a…
À Michelle, Karo, Jean et les autres, je suis entièrement d’accord avec vous
Faudrait commencer à ébruiter, voir s’il y a un intérêt de la part de plus que notre petit nombre.
Je pense que nous sommes nombreux à penser ainsi mais la machine est plus forte que nous, par quoi ou qui commencer, je me questionne… les députés? les médias? les instances municipales? Finalement nous sommes impuissants tant que nous ne nous mobilisons pas. Là est la question
PS: J’apprécie beaucoup votre site internet, merci beaucoup de nous permettre de nous exprimer
Merci, chère Vous. Pour cette musique complètement déplacée à ce temps de l’année, je pense qu’on se battrait contre gros, tout un système, en fait. Il nous faut nous-même d’abord commencer par faire le silence autour de nous dans la mesure du possible.
regroupements, pétitions, que des plasters sur les véritables maux de notre société parfois abrutissante de croissance plutôt que de connaissances.
cette année, et les futures je crois, au décorum de mon beau Sapin de noel… des carrés rouges !
et, bon appétit à bouboule.
Ah, je pense bien que Vous avez raison, chère Vous. C’est essayer de déplacer une montagne.
Après cette belle réflexion communautaire sur votre site, Jean, pour ma part, je vais continuer de choisir mes sources de vibration et les commerciaux de télé n’en feront pas partie. Aussi, s’il y a de la musique de Noël trop tôt dans les centre d’achats où je ferai mes emplettes, je m’amuserai à chanter par dessus, des airs d’été par exemple ;-) Comme un pied de nez sympathique à tout ça.
C’est bien sage !