Aujourd’hui, sur le babillard
Le jeune Durbec des pins, ou des sapins (Pinicola enucleator, Pine grosbeak), qui accompagnait les autres dans le bonheur des pommettes, est tombé raide mort, dans l’herbe, au pied de la fenêtre donnant sur le verger. Il a pris la vitre pour l’immensité. L’effet-miroir. C’est arrivé seulement trois ou quatre fois, dans d’autres fenêtres de la maison, depuis 36 ans, mais, à chaque fois, le cœur me vire à l’envers. Il était là, heureux de se gaver, voilà quelques jours. Voyez-le sur les images. C’est à brailler !
Je l’ai mis en terre dans une partie unique du terrain, où seul pousse de l’herbe, là où dormira très bientôt ma bien vieille et belle chatte d’Espagne, âgée de 20 ans et 7 mois.
J’ai continué mon jour par la suite, achevant de poser mes balises pour la souffleuse de monsieur Gosselin, car l’hiver vient. Mais j’avais tellement de mal à ne pas penser à ce jeune oiseau, si heureux il y a quelques moments à peine.
À distance, pas très loin, occupé à photographier ici et là, je l’ai entendu se fracasser. J’ai accouru. Sa mort fut instantanée. Chienne de vie !
J’ai tout de suite posé des décalques dans cette fenêtre trompeuse.
Impénétrable immensité…
Infiniment merci, cher Vous. Et bonne route avec votre si beau site de Flora Urbana. On en avait bien de besoin, ainsi que de votre livre-pionnier sur la flore urbaine. Merci encore, cher Complice de vie diversifiée.
Salutations! et merci…
Prenez soin de vous, là.