…et un bien grand partait…
Bien oui, voilà 25 ans aujourd’hui, nous échappions un de nos très grands. À l’heure où nous baignons tristement depuis des mois, des années même, dans la collusion et la corruption qui nous ont déjà coûté collectivement quelques milliards de dollars, à se demander jusqu’où ça ira, si même la police ne sera pas compromise à un moment donné, les journaux de la fin de semaine dernière célébraient unanimement l’intégrité de cet homme.
Il a beaucoup travaillé à la propreté des mœurs politiques. Et moi qui ai eu le privilège de le rencontrer pendant plus de sept heures en 1972 pour la biographie de l’homme, publiée un an plus tard, je me rappelle aussi qu’il avait constamment le mot «fierté» à la bouche.
René Lévesque dort au cimetière Saint-Michel de Sillery, boulevard René-Lévesque, à Québec.
.. il dort oui… parce qu’il ne peut pas s’éteindre… donnons-nous cette illusion..
Merci, chère Lucie.
J’ai encore de la difficulté a regardé des discours ou des citations a la télé,souvent je me lève,tellement l’émotion m’étreint.Même les larmes me viennent au moment ou j’écris ses lignes.
Merci beaucoup, cher Alain, de ce témoignage. C’était un bien grand homme, d’une extrême simplicité, et qui aimait tant les petites gens. Avec Robert Cliche, de la Commission d’enquête sur la liberté syndicale et l’industrie de la construction, et mon maître Jean Hamelin, il fut l’une des grandes personnes que j’ai rencontrées dans ma vie. Des « ouvreurs de chemins ».
Un ouvreur de chemin,ralenti, voire arreter par son peuple,mais les choses ne sont pas aussi simple.
en entrevue, on a dit aujoud hui qu il nous a donné la fierté d etre québécois. je trouve cela vrai.
Absolument, chère Vous.