Le Vulcain est là en grand nombre !
Vous intéressez-vous aux papillons ? Non ? Voilà, cette année, l’occasion de le faire. Il y a trois jours, le journaliste scientifique Jean-François Cliche prévenait que nous vivons en ce moment une invasion de Vulcains (Vanessa atalanta, Red admiral). Que vous habitiez la ville ou la campagne, prêtez l’œil. En ville, délaissez le bitume et gagnez les parcs et les jardins floraux.
Chez moi, dans mon havre, jamais je n’en ai tant vu que depuis deux semaines. Dans son grand ouvrage Papillons et chenilles du Québec et de l’est du Canada (Éditions France-Amérique, 1985), Jean-Paul Laplante affirme que ce papillon migrateur de taille moyenne peut être très commun certaines années, qu’il fréquente les vastes espaces, les champs, les bords des bois et des chemins en forêt décidue ou coniférienne et les jardins floraux. Et je rajouterais : les cours de ferme et les vieux vergers. Il aimerait beaucoup les fruits fermentés.
En ce moment, chez moi, il va ça et là, excité, dirait-on, et jamais ne se pose, volant autour de moi. Aussi ne suis-je pas encore arrivé à le photographier cette année. Mais sitôt que votre lilas fleurira, vous pourrez l’observer à souhait. Comme le Tigré du Canada, il passe de longs moments à butiner dans le lilas.
Nous voyons ici, à gauche, le Vulcain, bien sûr, et, à droite, le Tigré du Canada.
Encoore une fois merci pour ces informations Jean. Depuis quelques semaines j’avais remarqué ce papillon, je l’ai photographié se chauffant sous les rayons du soleil bien posé sur le mur extérieur de la maison. C’était en avril ! Est-ce un présage de grandes chaleurs ?
Chez moi, chère Nicole, jamais je ne l’avais vu aussi tôt que cette année et jamais il ne fut aussi nombreux.