Ouverture de la saison de la pêche
À chaque printemps, le pêcheur se demande quand son lac préféré calera, quand la couche de glace s’enfoncera enfin dans l’eau. Et apparence qu’au printemps 1898, les lacs calent de bonne heure.
Le Quotidien de Lévis du 28 avril raconte :
Le lac Beauport est libre de glace depuis avant-hier, alors, à coup sûr, le nombre de pêcheurs qui se rendront là lundi sera très grand, car la saison de pêche ouvre le 1er mai. La saison de la pêche sur le lac St-Charles et le lac St-Jean ouvrira probablement dans le même temps.
La glace se rompt sur tous les lacs qui longent la ligne du « Lac St-Jean » [il s’agit du chemin de fer Québec—Lac-Saint-Jean, filant dans une zone de forêts et de lacs] et des partis de pêcheurs sont attendu des États-Unis à Québec dans la deuxième semaine de mai; un nombreux parti arrivera de Boston et New York un peu plus tard.
La pêche à la truite sur le lac Édouard, au lieu de commencer vers le 20 mai, comme à l’ordinaire, pourra se faire du 5 au 10 de mai. On attend tous les jours la nouvelle disant que le lac St-Jean est libre de glace, alors, quand la glace sera partie, la pêche à la « ouananiche » sera excellente dans les rivières qui alimentent le lac au sud et en deçà du rivage de Roberval.
La girouette ci-haut, une truite, est une œuvre du sculpteur Claude Lamontagne, de Saint-Gilles-de-Lotbinière.
Cher vous ,
Nous terminons de bouffer les prises de l’année passer parfaitement conservé congeler.Sur notre lac, notre semaine commencera dans quinze jours et nous emmagazinerons à nouveau nos trop bons salmonidés.
Je n’aurais jamais dû découvrir votre blog, ma tête reposerait encore en paix et continuerait d’oublier d’où je viens et de qui je suis le prolongement.
Hélas vous mettez sur mon chemin au fil de vos envies tous les moments de ma vie d’antant et d’enfant et je me mords le bras trois jours sur quatre pour ne pas réagir à vos si merveilleux posts qui retracent ce passé pas si ancient qui me rattrappe à chacun de vos post.
Nous avions offert à papa vos Quatre Saisons et celui-ci n’avait pas apprécié.Il critiquait la répartition des évènements,les lieux, l’interprétation des circonstances; sa grand mère ,du nord-ouest de la rivière, catholique anglophone écossaise avec un tartan était la femme la plus riche de pointe-au-pic et son grand père du sud-ouest de la même rivière, seigneur déchu par la conquête francophone s’était vu déposséder de ses terres .
Je suis le pûr produit des deux vies d’alors.Le nord-est et le sud-ouest de la rivière, l’ étendu des terres conserver par les français et la prise des belles vues par ces anglophones qui s’enrichirent sur le dos des colons ignares qu’étaient les francais de ce temps -là.
Quelle vie vous avez eue et vous avez, chère Mildred ! Sachez que j’aime beaucoup vos témoignages, souvent fort originaux. Par vos racines, j’aime que vous disiez que vous venez à la fois du nord-est et du sud-ouest de la rivière.
Comment ais-je pu écrire nord-ouest alors que ma tête a toujours été »nord-est » et mon propos aussi;le nord-est de la rivière.; le sud-ouest c’était l’autre bord de la rivière, les terres des anglais.Mon ailleul était seigneur et du jour au lendemain il deveint moins que simple fermier, il fut dépossédé de tous ses biens, ces gens-là n’eurent d’autre choix que de se soumettre.Je porte dans mes veines la colère de l’ultime injustice de nos pères.
Tenez, chère Mildred ! Tenez fort !
Oh! vous savez, vous pouviez dires aussi »lâchez-pas »,je ne suis pas snob.+)
Et bien, ne lâchez pas, chère Vous !