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Le Chat Blanc

Si, vers 1910, le chansonnier français Aristide Bruant cherche fortune autour du Chat Noir à Montmartre, le soir, de ce côté-ci de l’Atlantique, cinq ans auparavant, il aurait eu le Chat Blanc pour ce faire. Ce resto s’annonce dans les colonnes du journal Le Soleil le 24 octobre 1905.

Québec possède un restaurant tenu sur un pied absolument français et qui ne le cède en rien aux établissements du genre en Europe. Ce restaurant est situé au No 254, rue St-Joseph, et est tenu par M. Jos. Tremblay, qui a pour gérant M. L. R. Gervais.

M. Tremblay a comblé une lacune qui existait à Québec, en établissant dans le centre même des affaires un restaurant où l’on peut, en tout temps, se procurer un dîner à la carte, servi sur le plus beau et le plus grand comptoir de lunch qui soit en notre ville. On peut voir dans l’annonce que nous publions aujourd’hui dans une autre colonne le menu ordinaire de cette maison. On peut s’y faire servir en plus des Boston Ripps, dont M. Tremblay fait une spécialité, patates frites, huîtres sous toutes leurs formes, etc., etc. Ce service est des meilleurs et satisfaction est donnée à tous.

On trouve également à cette maison des amusements divers, tels que graphophones, boîtes à musique, vues diverses, horoscope et autres curiosités mécaniques. Le menu Frog est toujours apprécié des consommateurs et a fait la louable réputation que s’est acquis cet établissement à nul autre comparable dans le genre à Québec.

Le public est invité à aller faire visite au Restaurant du Chat Blanc et à lire l’annonce.

Nos excuses si vous devez vous arracher les yeux à tenter de lire cette illustration, qui provient du microfilm du Soleil, édition du 24 octobre 1905.

 

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