Encore aux prises avec les abeilles !
Voyez-les. On dirait une équipe complète de joueurs de baseball venant de gagner la Série mondiale, s’agglutinant, comme ils ont l’habitude de le faire, sur celle qui vient de leur faire remporter la victoire. Combien peuvent-elles être ? Je n’ai pu les compter. Chose certaine, c’est l’équipe complète. Et où donc trouvera place la retardataire ? Sur la pile sans doute, essayant de fouiller.
Présentes voilà quelques jours, absentes cette semaine à cause du temps froid et de la pluie, les revoici aujourd’hui, fort heureuses, en ce jour absolument magnifique. Décidément, elles ont la mémoire bien longue.
J’ai pu changer le liquide de chacun des abreuvoirs. Mais, par bonheur, mes derniers colibris semblent maintenant partis.
Et c’est l’heure aussi des coliades, des piérides, des coccinelles et de la couleur.
La vie en ce 24 septembre de beauté.
Ils semblent également partis de Sainte-Margueritte. Pas un seul en ce merveilleux samedi 24 septembre. Bonne migration à eux et bon hiver à nous.
Dites moi Jean, c’ est la première fois que vous observez les abeilles prendrent d’ assaut vos abreuvoirs ?
Cher Yves, c’est vraiment la première fois que des abeilles prennent d’assaut mes abreuvoirs. Je parlais encore en fin de semaine à mon ami apiculteur qui me dit que tout cela est normal. Il est même surpris que ce soit la première fois; sans doute qu’il n’y avait pas d’apiculteur dans le coin auparavant. Et, selon lui, l’apiculteur n’est pas nécessairement loin de chez moi et la présence d’une seule ruche suffit à ce que les abeilles apparaissent chez moi.
Quel odorat ils ont! Ils sont probablement à des kilomêtres de vos abreuvoirs et pourtant ils les détectent. C’ est impressionnant.
Vos articles et commentaires font de moi un être de plus en plus curieux face à cette si belle nature. Merci de partager.
Au sujet des abeilles, mon apiculteur de Saint-Simon de Rimouski recommande la lecture du livre de Maurice Maeterlinck, « La vie des abeilles », paru en 1901. Et il me dit que les abeilles à mes abreuvoirs sont de la variété dite Italienne, fort travaillantes, semble-t-il. Alors, honneur à mes abeilles ! Sans blague, je lui disais que je les trouvais sur cette photographie fort attachantes, très dévouées, dirait-on.