Ah, ces histoires de cocher !
Voyez celle-ci. Elle se passe à Lévis. Le 22 août 1894, le Quotidien de l’endroit nous raconte :
Avant-hier soir, une petite difficulté est survenue entre un cocher de Lévis et un individu, colporteur de petites boîtes d’ingrédients pour dorer. Ce dernier, après s’être fait mener par le cocher, déclara ne pouvoir payer, parce qu’il n’avait pas le sou. Il demandait qu’on lui laissât vendre sa marchandise pour pouvoir se procurer de l’argent et payer son dû. Mais le cocher ne voulait pas laisser partir son homme. Ainsi, ses confrères lui conseillèrent de le faire arrêter, mais il prit le parti le plus sage. Il accepta en gage une certaine quantité de la poudre à dorer que lui offrait l’autre, à condition qu’il remette le tout si on lui paie le prix de sa course $1.25. Le cocher en question pourra, dit-on plaisamment, dorer sa voiture et celles de ses confrères.