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À travers l’hiver

La vie déjà bourgeonnante et se distinguant sous une forme comme nulle autre pareille.

Cet arbuste est tout nouveau cette année sur le terrain. Apparu sur le site de ma grange disparue, voici, plus bas, l’allure qu’il avait le 20 octobre, l’Amérique centrale. Bien qu’il n’ait pas produit de fruits encore, ce nouvel arrivé me semble être, manifestement, le Vinaigrier (Sumac vinaigrier, Rhus typhina, Vinegar-tree).

Si c’est bien lui, j’ai hâte d’observer son comportement, car beaucoup d’oiseaux aiment ses panicules, sans compter les abeilles au moment de leur floraison.

Marie-Victorin (Flore laurentienne, 1964) écrit qu’il garde quelque chose de son origine tropicale en continuant sa croissance jusqu’à l’extrême limite, jusqu’aux gelées. «Le genre prolonge ici le domaine d’une famille essentiellement tropicale, et aucune de nos espèces ne dépasse au nord le bassin du Saint-Laurent.» Chose certaine, il a l’air heureux et s’est fait généreux. Et il se trouve en plein centre d’où était la batterie de ma grange.

 

 

 

 

 

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