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Un dindon en mal d’amour

dindonL’histoire se passe à Sainte-Adèle, dans le nord de Montréal. La Patrie du 29 septembre 1898 raconte.

Un fait extraordinaire mais qui n’en est pas moins authentique !

Un coq-d’inde appartenant à M. J. B. Émond, greffier de la Cour de district de Montréal, en villégiature à Ste-Adèle, s’est suicidé dans les circonstances suivantes.

Le coq en question eut le malheur de perdre la seule compagne qui lui restait, une dinde élégante, prévenante, tout à fait gentille. Le coq-d’inde devint morose, triste.

Croyant que le coq du voisin pouvait être la cause de la mort de sa compagne, il l’attaqua sans crier gare, mais le coq, d’un coup d’éperon, lui creva un œil.

Il n’en fallut pas plus pour le dégoûter de la vie. Le coq-d’inde alla se jeter dans un étang où il se noya sans faire son testament.

 

La création ci-haut est de Joseph-Arthur Bouchard (1929-2010), un artisan de Baie-Saint-Paul, dans la région de Charlevoix.

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