Skip to content

Après l’été des Indiens, l’hiver des sauvages

Vous le saviez, vous, que cette expression existait ? Apparence que lorsqu’une tempête survient à la mi-mars, comme celle d’aujourd’hui, les anciens avaient l’habitude de dire que c’était «l’hiver des sauvages». Voilà ce qu’affirme La Patrie du 16 mars 1893.

Les symptômes du printemps se sont envolés et l’hiver nous est revenu sous la forme d’une bourrasque de neige et d’un vent très violent. C’est l’hiver des sauvages, nos disent les anciens. Possible, mais tout de même le vent a fait des siennes et a causé des dégâts en certains endroits. Le toit de la résidence de M. Charles Chaussé, 597 rue Sherbrooke, a été emporté à plusieurs pieds de distance bien qu’il fut composé de fer galvanisé.

Grand nombre d’enseignes de magasins ou d’hôtels ont été détachées des murs et lancées dans la rue.

À la campagne, la tempête a aussi causé des dégâts.

 

La gravure de la place Victoria, à Montréal, au moment d’une tempête de neige, est d’abord parue dans L’Opinion publique du 20 mars 1879. On le retrouve sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, au descripteur «Tempêtes de neige».

No comments yet

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS