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La lumière à Dufour

Citant le journal quotidien L’Événement, Le Sorelois du 26 février 1884 raconte le fait suivant qui se passait à l’Isle-aux-Coudres, dans l’estuaire du fleuve Saint-Laurent.

Le patriarche de l’endroit, M. Dufour, habite le point le plus élevé de l’Île. Or, pendant des années et des années, longtemps avant la pose des phares et des lumières dans le Saint-Laurent, M. Dufour a tenu allumée, pendant la nuit, une lampe toujours placée au même endroit. Ce nouveau genre de Sémaphore était connu dans toute la marine du Saint-Laurent sous la lumière à Dufour.

Que de navires ce brave patriarche n’a-t-il pas sauvés ainsi en accomplissant modestement et sans bruit cet acte de philanthropie.

Nous nous joignons à notre confrère québecquois pour signaler ce fait à l’attention du ministre de la marine et nous espérons que l’honorable M. McLelan saura reconnaître, au moins par des remerciements, cet acte de dévouement du patriarche de l’Île aux Coudres.

 

La gravure du phare de Métis, en bordure du Saint-Laurent est d’abord parue dans L’Opinion publique du 22 mars 1877. On la retrouve sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, au descripteur «Phares».

2 commentaires Publier un commentaire
  1. jean cloutier #

    Bonjour M. Provencher
    Un événement très intéressant et rare en même temps.
    Ce M. Dufour était lui aussi un visionnaire comme Peter Fraser premier résident de l’Île Verte qui a allumé un feu à toutes les nuits lors des saisons de navigation de 1785 à 1787. Ces deux endroits sont aujourd’hui balisés par des phares ! À l’île aux Coudres c’est le pilier de Prairie.

    Cordiales salutations
    Jean Cloutier

    1 février 2014
  2. Jean Provencher #

    Ô, merci infiniment, cher Monsieur Cloutier.

    1 février 2014

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