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Les amours de la sœur et du beau-frère

Il s’en vivait des drames dans la vie de tous les jours, comme aujourd’hui d’ailleurs. Attrapons celui-ci au vol. Le quotidien Le Canadien nous le propose le 15 novembre 1888, et à la une. La scène se passe à Montréal.

Une jeune fille de 21 ans, nommée Mathilda Lauzon, demeurant chez son beau-frère Napoléon Nadeau, quand sa sœur remarquant les attentions dont elle était l’objet de la part de son mari lui en fit la remarque, ajoutant que ce n’était pas convenable. Quelques jours après, le couple s’enfuyait aux États-Unis.

Il y avait un mois que l’épouse trop confiante pleurait le départ du mari infidèle, quand elle le vit revenir, toujours accompagné de sa sœur. Outrée de tant d’impudence, elle fit arrêter la scélérate qui lui avait volé l’affection de son mari. C’est sous cette accusation qu’elle a comparu hier matin, devant la Cour du recorder. Elle a plaidé coupable. Le Recorder a conseillé aux parents de tâcher de laver leur linge sale en famille, avant qu’il prononce la sentence.

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