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Une horloge fort étonnante

L’hebdomadaire maskoutain La Tribune, du 21 octobre 1892, nous entretient d’une horloge hors de l’ordinaire fabriquée en Allemagne.

La plus merveilleuse des horloges a été construite par un horloger de la Forêt noire et vendue pour la somme de $4,000. Indépendamment des indications du temps, cette horloge donne l’heure de Berlin, St Pétersbourg, Madère, Shangaï, Calcutta, Montréal, San Francisco, Melbourne et Greenwich.

Chaque matin, à huit heures, un jeune homme mû par le mécanisme invite la compagnie aux vêpres dans une chapelle où une jeune femme chante la prière de la Vierge. Au jour de l’an, deux trompettes annoncent la fuite de l’année qui vient de fuir et l’arrivée de la nouvelle. Au mois de mai, un coucou sort d’une petite trappe et fait entendre pendant quelques secondes son cri; au mois de juin, c’est une caille; en octobre, un faisan qu’un chasseur abat et met dans sa carnassière.

Au lever du jour, le soleil se montre et un carillon joue un air allemand intitulé : «Réveil de Phébus». Le jour de la pleine lune, le carillon joue l’air «Lune douce et tranquille». Il y a encore de nombreux mécanismes qu’il serait trop long d’énumérer.

Ci-haut, ce coucou, photographié par da didi, provient du Deutsches Uhrenmuseum Furtwangen. On le retrouve sur la page Wikipédia consacrée au coucou.

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