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Aujourd’hui, sur la babillard

Toujours les mêmes bêtes, moi parmi d’autres. Tous mes oiseaux d’hiver sont encore là. J’ai perdu seulement ma Sitelle à poitrine blanche, disparue il y a une dizaine de jours. Je l’aurai eue quand même avec moi pendant plusieurs semaines. Les sizerins, aussi gourmands qu’enjoués, n’ont pas encore pensé à partir. Mais ils viennent d’avoir la peur de leur vie.

Que je vous raconte. J’étais à remplir les mangeoires du larmier de la galerie avant, quand je les vois s’envoler de tous côtés à la belle épouvante. Et le silence complet s’installe. Il faut qu’il se soit passé un événement dont je n’ai pas été témoin. Je regarde vers leur pommier où sont suspendus les silos de chardon. Une magnifique Pie grièche boréale est perchée sur une des branches du bas. La Mort au vêtement somptueux. Silencieuse. J’ai le temps de faire deux photographies, et la voilà elle aussi envolée.

Mes sizerins mettront une bonne heure avant de revenir. Et encore, un à un, apeurés.

3 commentaires Publier un commentaire
  1. Nicole Talbot #

    Bonjour M. Provencher,
    Je venais prendre des nouvelles de vos petits sizerins, je vois qu’ils sont encore nombreux.
    Les miens sont désertés petit à petit et je ne les ai ni vu ni entendu depuis deux jours.
    J’ai parfois des cardinaux, des mésanges à tête noire…C’est un heureux passe temps que d’observer ces petites bêtes. Et le printemps qui semble s’installer. Quel bonheur.
    Joyeuses Pâques,

    30 mars 2013
  2. Jean Provencher #

    Ils sont toujours là, bien chère Madame. Mais je m’attends à ce qu’ils partent bientôt. Habituellement, ils quittent vers la mi-avril pour remonter vers le Nord, vivre leurs amours et de nombreux mois là-bas.

    30 mars 2013

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