Skip to content

Le thé de paille d’avoine

La grippe vous a sauté dessus comme la misère sur le pauvre monde, pourquoi ne pas recourir à un bon thé de paille d’avoine ? Le conseil vous vient de Saint-Hyacinthe, du journal La Tribune du 20 février 1891.

Les journaux ont déjà signalé, à propos de l’influenza dans le courant de l’hiver dernier, ce remède aussi simple qu’à la portée de tous. L’expérience a démontré son efficacité, et nous pensons être utile à nos lecteurs en leur en rappelant la recette.

On prend de la pure paille d’avoine ordinaire, bien sèche, on la hache en petits morceaux, on la cuit dans un peu d’eau et l’on obtient ainsi un thé brunâtre, de couleur un peu plus claire que celle du café ordinaire. On y ajoute un peu de sucre, l’on en prend une tasse le soir, une autre tasse le matin, et au bout de trois ou quatre jours, il n’y a de toux qui tienne. Ce remède convient à tous les âges et pour tous les cathares. Il est surtout recommandé aux personnes qui, comme les instituteurs, pasteurs, avocats, etc., sont obligées de beaucoup parler et qui sont sujettes aux maux de gorge et du larynx. Le remède est en tous cas peu coûteux et facile à essayer.

 

Cette image de graminées provient des Sœurs de Sainte-Croix, Cours pratique de dessin d’observation aux maîtres de l’école primaire canadienne, Saint-Laurent, 1928.

No comments yet

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS