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Aujourd’hui, sur le babillard

D’avance, avant même d’être dehors, on serait prêt à parier sur l’infinie pauvreté du milieu. Novembre est à cela, non ? Mais sorti, simplement à marcher, voilà la couleur, toujours la couleur dans ses divers habits, encore et encore. Même les Sizerins flammés ou à tête rouge (Carduelis flammea, Common redpoll) sont rentrés du Nord. Les voilà pile, en leur temps, lorsqu’ils choisissent de passer l’hiver dans l’Arche.

8 commentaires Publier un commentaire
  1. Novembre n’est point pauvre, c’est un temps de repos, de contemplation avant l’hiver, il nous donne le luxe de voir au loin, au travers des branches dénudées. Il nous demande de s’enrichir d’une facon différente afin de profiter de tout les tons de gris.

    15 novembre 2012
  2. Jean Provencher #

    Mais ne croyez-vous pas, chère Marie, que la variété est nettement moins grande ?

    15 novembre 2012
  3. Nicole D. #

    Bonsoir Jean,
    en effet novembre semble n’avoir rien à offrir… mais tout est si discret, somnolence, retrait. Il faut écarquiller les yeux, tendre l’oreille, surtout quand il fait soleil. Les épinettes abritent des moineaux tout fous qui piaillent entre eux. Le geai bleu s’active à je ne sais quoi. L’écureuil monte et descend pressé par le froid soudain qui tardait à venir… c’est la vie qui bat comme dans l’temps de Guy Maufette si je me souviens bien…

    15 novembre 2012
  4. Jean Provencher #

    Je suis content, chère Nicole, que des personnes, comme Marie et vous, «chantiez» novembre. Personnellement, chez moi, pour reprendre le vocabulaire d’un mécanicien de garage, j’ai souvent trouvé que novembre juste avant les neiges est un moment où il te faut vivre sur la batterie et non le générateur, où tu te prends parfois à souhaiter l’appel d’un ami, d’une amie qui dirait être en chemin pour la maison. Comme je l’écris dans Le Citadin à la campagne, le temps est longtemps gris.

    Pour La vie qui bat, cette émission pour jeunes fort bien faite, je crois bien qu’il s’agit de Guy Provost. Ce cher Mauffette y allait du Cabaret du soir qui penche, «The night falling cabaret» comme il se plaisait à répéter.

    16 novembre 2012
  5. Nicole D. #

    Ah Oui oui……je me souviens, c’était Guy Provost. J’aime la poésie de Guy MAuffette. Je l’ai relu y’a pas si longtemps……… son fils d’ailleurs a emprunté ce sentier.
    Quelle autre belle journée nous avons eue !
    Bonne soirée M.Jean, poète du temps !

    21 novembre 2012
  6. Jean Provencher #

    Belle soirée à vous, chère Nicole.

    21 novembre 2012

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