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Les voleurs de chevaux

Vous habitez Montréal ? Ayez votre cheval à l’œil, car des voleurs de chevaux rodent. Vous risqueriez de devoir recourir à un beau-frère en lieu et place.

Un policier nous faisait remarquer, hier, écrit La Patrie, le 3 septembre 1901, qu’il faudrait plusieurs détectives qui seraient chargés spécialement de mettre le grappin sur les voleurs de chevaux qui sont devenus une véritable épidémie.

Ces voleurs sont divisés en trois catégories ; les uns pénètrent avec effraction dans les cours, enfoncent les écuries et s’emparent d’un ou plusieurs chevaux ; d’autres stationnent dans les rues et guettent le moment où des hommes d’affaires entrent dans un magasin, pour sauter dans la voiture et fouette cocher. Ces voleurs sont très communs à Montréal.

Enfin, la troisième catégorie de filous comprend ces audacieux écumeurs qui fouillent les parcs pour s’approprier des bêtes de prix. Ces voleurs se créent des revenus considérables. Le détective Gladu, de l’agence Nationale, est constamment occupé à leur donner la chasse. Vendredi dernier, les voleurs de cette catégorie ont poussé une pointe dans les parcs du boulevard St-Denis et ont fait une rafle de trois magnifiques chevaux, dont l’un appartient à l’échevin Gallery. Ce dernier n’entend pas se laisser ainsi voler et il a confié à nos meilleurs détectives le soin de pincer les voleurs. Samedi dernier, M. Geo. Maybury, 126 rue Nazareth, s’est aussi fait voler deux de ses chevaux.

Source de l’illustration : Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Montréal, Collection Monique Mercure-Vézina, cote : P157,S4,P490

 

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