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On plie bagage

Allez, l’été est maintenant terminé. Habitant un lieu bien agréable depuis trois mois ou simplement quelques semaines, tout touriste doit se résigner. Il faut rentrer, reprendre le collier. Les villégiateurs du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-du-Sud courent à la gare. Le train est en retard. Partout, en chemin, le convoi s’arrête pour faire monter de nouveaux passagers. C’est à peine si le nombre de wagons arrive à suffire. La ville de Lévis doit accueillir tout ce monde. On espère retrouver ses valises, ses malles. On se marche sur les pieds.

Le Quotidien de l’endroit nous informe. Les touristes qui reviennent de nos places d’eau sont légion et les salles pour le bagage dans nos diverses gares de chemin de fer sont encombrées. Le convoi à grande vitesse de l’Intercolonial, qui aurait dû arriver d’Halifax à midi et cinq, hier, n’est entré en gare que trois heures plus tard, et le train de Métis, dû à 10 heures 15 hier matin, est arrivé deux heures après.

Pour un certain nombre, Lévis est la destination ultime, mais, pour beaucoup, on attrape une correspondance. Voyez cette toile d’araignée apparaissant au début des années 1910 dans un dépliant de la compagnie américaine Maine Central Railroad. Au sud du Saint-Laurent, le chemin de fer mène partout, dirait-on. On y reconnaît même, près de Boston, la petite ville de Concord, le lieu de vie du grand Henry David Thoreau, essayiste, naturaliste et poète.

 

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